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Est & Sud


UA: Les pays africains plus «ouverts» les uns aux autres

 

 

Par rapport à 2017, « les Africains n'ont pas besoin de visa pour se rendre dans 25% des autres pays africains (au lieu de 22%) ».

 

Les pays africains deviennent de plus en plus ouverts les uns aux autres, a déclaré mercredi l’Union africaine (UA) en référence au rapport 2018 sur «l'ouverture des visas en Afrique».

«Dans cette troisième édition du rapport sur l'indice d'ouverture des visas en Afrique, publié par la Banque africaine de développement et la Commission de l'Union africaine, les résultats montrent qu'en moyenne, les pays africains s'ouvrent davantage les uns aux autres».

Le Bénin a fait le plus grand progrès en ouvrant ses frontières aux voyageurs africains, passant de la 27ème place de l'édition 2017 à la 1ère place du rapport 2018.

Le Zimbabwe a également fait partie du top 20 en introduisant une politique de visa à l'arrivée pour les membres de la Sadc (Communauté de développement d’Afrique australe).

Dans l'ensemble, par rapport à 2017, « les Africains n'ont pas besoin de visa pour se rendre dans 25% des autres pays africains (au lieu de 22%) ».

Ainsi, l’Afrique est «sur une trajectoire ascendante vers les frontières ouvertes et la libre circulation de son peuple».

En outre, à mesure que les infrastructures se développent dans toute l'Afrique et que des opportunités concrètes d'échanges et d'investissement sont mises sur la table, les Africains devront se déplacer plus facilement.

«Des solutions telles que le passeport africain, les blocs régionaux sans visa, les visas pluriannuels ou les systèmes de visa à l'arrivée devraient continuer à être encouragées».

L'indice d'ouverture des visas évalue les progrès accomplis par les pays africains en matière d'assouplissement de leurs régimes de visas respectifs.

  L’analyse porte sur les conditions d'obtention de visa, définies par chaque État-membre de l'Union africaine pour les citoyens des autres États-membres cherchant à franchir leurs frontières.

 

©Lassaad Ben Ahmed Burundi ?publié le28.11.2018

 

 

 


29/11/2018


Soudan: l'armée et les rebelles s'affrontent dans le Kordofan-Sud

 [La rédaction|Mis à jour|30/06/14]

soudan.pngDes soldats des forces gouvernementales soudanaises à 20 km au nord-est de la capitale du Kordofan-Sud, le 20 mai 2014

 

Les troupes soudanaises et les rebelles du Mouvemement populaire de libération du Soudan (SPLM-N) se sont affrontés samedi dans la région du Kordofan-Sud (sud), près de son chef-lieu bombardé par les rebelles, ont annoncé les deux parties.

"Notre artillerie a bombardé des positions militaires dans la ville de Kadougli", ainsi que dans les secteurs de Daldako et Al-Hamra, aux abords de la localité, ont affirmé les rebelles du SPLM-N dans un communiqué.

Cette attaque du SPLM-N s'inscrit dans une "puissante contre-attaque" contre l'armée soudanaise, engagée plus tôt dans la zone de Al-Atmur à une quarantaine de kilomètres de Kadougli.

Les rebelles ont affirmé avoir tué 15 militaires et détruit un char au cours de cette première offensive, déclenchée dans une région que les Forces armées soudanaises (FAS) avaient déclaré "libérée" le 6 juin dernier.

"De lourds combats ont eu lieu", a confirmé à l'AFP le porte-parole des FAS, Sawarmi Khaled.

"Ils ont essayé d'attaquer la région d'Al-Atmur mais nous les avons vaincus", a-t-il déclaré, affirmant que l'armée avait tué 50 rebelles et contrôlait toujours la zone après les derniers affrontements.

Les bilans de victimes donnés par les deux parties doivent toutefois être considérés avec prudence, ont estimé les analystes.

Selon un habitant de Kadougli interrogé par l'AFP, les combats ont commencé samedi vers 06H00 heure locale (03H00 GMT) et se sont poursuivis pendant près de quatre heures.

"L'artillerie lourde a été utilisée par les deux parties", a-t-il ajouté.

Le SPLM-N bombarde régulièrement Kadougli depuis fin 2012, des attaques qui ont fait des victimes civiles, d'après le gouvernement. Les offensives se sont intensifiées ces deux derniers mois.

Mercredi, Amnesty International a jugé que les raids aériens de l'armée soudanaise sur le Kordofan-Sud pourraient s'inscrire dans une stratégie visant à affamer la population de cette région.

Pour le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha), les civils continuent de subir les conséquences de ces combats "avec davantage de personnes déplacées et de structures civiles touchées dans les secteurs tenus par le SPLM-N".

A l'image du conflit qui secoue la région du Darfour (ouest) depuis 11 ans, une lutte oppose depuis trois ans le pouvoir aux rebelles du Kordofan-Sud qui s'estiment politiquement et économiquement marginalisés par le régime du président Omar el-Béchir.

Le Soudan a imposé des restrictions sévères aux déplacements des organisations d'aide humanitaire dans le Kordofan-Sud depuis le début des combats en juin 2011.

©AFP


30/06/2014


Malawi :Mme Joyce Banda battue, Peter Mutharika devient président

 président malawi.png

 

[Par Felix MPONDA|Mis à jour|01/06/2014]- Déclaré vainqueur dans la nuit de la présidentielle au Malawi, l'ancien ministre des Affaires étrangères Peter Mutharika a été investi samedi matin, bien que la commission électorale elle-même ait reconnu des irrégularités dans le scrutin du 20 mai.

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Peter Mutharika

Peter Mutharika, 74 ans, est le frère de l'ancien président Bingu wa Mutharika, décédé en avril 2012. Il est arrivé largement en tête de cette élection à un tour avec 36,4% des voix, battant nettement la présidente sortante Joyce Banda (20,2%).

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Mme Joyce Banda

Le nouveau président a promis qu'il n'y aurait pas de chasse aux sorcières.

"Une réconciliation est nécessaire. Nous devons faire de ce pays une seule nation", a-t-il déclaré à la presse, peu après la cérémonie d'investiture à Blantyre.

"Il est clair que nous sommes confrontés à de sérieux problèmes dans ce pays (...) qui est presque sur le point de s'effondrer", a-t-il relevé.

La plupart des économistes attribuent pourtant en grande partie le piètre état de ce petit pays pauvre d'Afrique australe, où près de la moitié de la population vit avec moins d'un dollar par jour, à la calamiteuse gestion de son frère aîné, dont il était le bras droit. A la mort de Bingu wa Mutharika en 2012, les magasins étaient souvent vides, les stations-service à sec, et le Malawi, boudé par les bailleurs de fonds, manquait cruellement de devises.

Peter Mutharika a indiqué samedi qu'il s'emploierait à réduire la dépendance du pays envers les bailleurs de fonds occidentaux, avec qui les relations ont été tumultueuses ces dernières années.

S'il n'a pas dit comment il s'y prendrait, le nouveau président a noté qu'il entendait courtiser de "nouveaux amis", comme la Chine et le Brésil.

Ce professeur de droit ayant vécu une trentaine d'années aux Etats-Unis a occupé plusieurs postes dans le gouvernement de son frère entre 2009 et 2012, au moment où celui-ci était fustigé pour sa dérive autoritaire.

- Président inculpé de haute trahison -

Il se préparait depuis longtemps à devenir chef de l'Etat. Le Parti démocratique progressiste (DPP) l'avait choisi dès 2010 pour succéder à son aîné. Mais la mort subite de ce dernier a contrarié ses plans, puisque le pouvoir est automatiquement passé à Joyce Banda, la vice-présidente, bien qu'elle fût passée dans l'opposition.

Même si son arrivée au pouvoir devrait lui permettre d'échapper à la justice, Peter Mutharika a été inculpé de haute trahison pour avoir alors tenté d'empêcher Mme Banda d'accéder à la présidence.

La présidente sortante a reconnu sa défaite samedi. Victime du mécontentement des plus pauvres affectés par une forte dévaluation de la monnaie nationale, d'un scandale de corruption qui a à nouveau fait fuir les donateurs étrangers et d'une faible implantation sur le terrain, elle est arrivée troisième.

"Même si ces élections ont été tendues, je voudrais exhorter tous les Malawites (...) à rester unis, à respecter la loi et à rester pacifiques et calme", a-t-elle déclaré.

Mme Banda avait pourtant dénoncé de "sérieuses irrégularités" et tenté en vain d'annuler le vote avant la proclamation des résultats.

Elle n'a pas reparlé des fraudes samedi. "Je suis heureuse que le peuple malawite sache que je ne mentais pas quand j'ai estimé que cette élection était frauduleuse", a-t-elle cependant dit à des journalistes, selon le quotidien Nyasa Times.

Les observateurs étrangers n'ont pas observé de fraudes massives, mais le scrutin et le dépouillement ont été particulièrement chaotiques. La commission électorale elle-même a constaté des irrégularités dans certains bureaux de vote où l'on a compté plus de bulletins que d'inscrits, mais estimé qu'elles n'étaient pas assez importantes pour changer la donne.

Alors que la commission électorale était prête à tout recompter, la justice l'a obligée vendredi soir à publier les résultat dans les huit jours comme l'exige la loi - c'est-à-dire avant vendredi minuit, les derniers électeurs ayant voté jeudi 22 mai.

Peter Mutharika a en conséquence été déclaré vainqueur et investi dans la foulée.

Les résultats peuvent toutefois être contestés devant la Haute Cour. Le parti de l'ancien dictateur Kamazu Banda, dont le candidat Lazarus Chakwera est arrivé deuxième avec 27,8% des voix, a prévenu qu'il déposerait un recours.

La commission électorale annoncera lundi le résultat des législatives, qui étaient couplées à la présidentielle.

 

© AFP


01/06/2014


Malawi : la présidente annule les élections, le dépouillement continue

pmalawi.pngJoyce Banda, présidente du Malawi et candidate à sa réélection, à Lilongwe le 22 mai 2014

 

[Mise à jour|25/05/2014]-Le Malawi a basculé dans la crise politique samedi, la présidente Joyce Banda au bord de la défaite décrétant l'annulation des élections du 20 mai en raison de fraudes selon elle, une décision aussitôt dénoncée par le candidat arrivé en tête selon les résultats partiels.

Au pouvoir depuis le 2012, Mme Banda, 64 ans, qui jouait sa survie politique, a déclaré "nul et non avenu" le scrutin présidentiel et législatif, le cinquième depuis l'instauration du multipartisme dans ce pays d'Afrique australe.

"En tant que présidente, j'ai utilisé les pouvoirs que me confère la Constitution pour déclarer les élections nulles et non avenues", a-t-elle lancé, annonçant l'organisation d'un nouveau vote, sans sa candidature, dans les 90 jours.

Elle a affirmé vouloir "donner aux Malawites (une élection) libre et juste".

Elle a invoqué, comme elle le fait depuis jeudi, de "graves irrégularités", affirmant notamment que des électeurs avaient voté plusieurs fois et que des urnes avaient été bourrées.

Le scrutin a été marqué par des problèmes d'organisations monstres, selon les observateurs étrangers qui n'ont pas fait état de fraudes et ont lancé des appels aux calmes samedi.

"Rien dans la Constitution ne donne à la présidente les pouvoirs d'annuler une élection", a réagi Peter Mutharika, 74 ans, le candidat arrivé en tête selon des résultats partiels, avec 42% des voix contre 23% à Mme Banda sur 30% des résultats dépouillés.

- Appel au calme -

"C'est clairement illégal, anti-constitutionnel et inacceptable", a-t-il ajouté, lors d'un point presse.

"Le peuple a parlé et l'élection été libre et crédible. Les allégations de fraudes sont infondées. Je n'ai jamais entendu dire nulle part dans le monde que l'opposition puisse frauder", a-t-il ajouté, appelant Mme Banda à faire marche arrière.

Il a aussi appelé ses concitoyens "à rester calmes jusqu'à la fin de l'annonce des résultats".

A Blantyre, la capitale administrative, les opérations de dépouillement se poursuivaient sur instruction de la commission électorale, sourde à la décision de Mme Banda, a constaté par ailleurs l'AFP.

La Haute Cour du Malawi avait déjà débouté vendredi une tentative de Mme Banda pour interdire la sortie des résultats.

Jeudi, la commission électorale a reconnu des problèmes dans le comptage électronique des votes mais décidé de poursuivre manuellement, occasionnant des lenteurs mais sans entamer la fiabilité des résultats selon son président Mason Mbendera.

Il avait mis l'attitude de Mme Banda au compte du "désespoir".

Selon les partisans de la présidente, M. Mutharika serait derrière les "irrégularités" du scrutin qu'elle dénonce.

Ancien ministre des Affaires étrangères, ce dernier est le frère du défunt président Bingu wa Mutharika au pouvoir de 2004 à 2012, mort d'une crise cardiaque.

Il est soupçonné d'avoir tenté d'écarter Mme Banda pour confisquer le pouvoir à son profit au décès de son frère. Une enquête ordonnée depuis a conclu à des manoeuvres passibles d'une condamnation pour haute trahison.

Vice-présidente en titre bien que brouillée avec le clan Mutharika, Mme Banda avait finalement hérité du fauteuil présidentiel sans élection, conformément à la Constitution.

Elle avait immédiatement voulu incarner une nouvelle ère et donné d'elle l'image d'une dirigeante intègre et courageuse, louée à l'étranger.

Paradoxalement, c'est sous sa présidence qu'a éclaté en octobre 2013 le plus grand scandale de détournement d'argent public dans l'histoire du Malawi, le "Cashgate".

Joyce Banda, qui nie toute implication, a réagi par une purge - limitée - au sommet de l'Etat. Mais les bailleurs de fonds, avec qui elle avait recollé les morceaux après la brouille des années Mutharika, ont à nouveau bloqué une partie de leur aide.

Or, ils financent près de 40% du budget de l'Etat.

Elle s'est aussi aliénée beaucoup de soutiens dans l'électorat en imposant une cure d'austérité et une dévaluation du kwacha, la monnaie nationale, pénalisante pour la population, déjà excédée par des pénuries en tout genre du temps de son prédécesseur.

Quelque 7,5 millions d'électeurs avaient été appelés aux urnes mardi pour départager douze candidats à la présidentielle et élire leurs 193 députés. Le vote était couplé avec les muncipales qui n'avaient pas pu avoir lieu depuis 2000.

Près de la moitié des 15 millions de Malawites vivent avec moins d'un dollar par jour.

©AFP

 


25/05/2014


Kenya: au moins 63 personnes tuées par de l'alcool frelaté

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[ Mise à jour|07/05/2014] - Au moins 63 personnes sont mortes depuis lundi dans plusieurs régions du Kenya, après avoir consommé de l'alcool frelaté, a annoncé mercredi la police kényane à l'AFP.

Selon des sources hospitalières, environ 70 personnes étaient toujours hospitalisées à travers le pays. "Nous ne savons toujours pas ce que contenait ce que (les victimes) ont consommé", a déclaré à l'AFP le docteur Gerald Ndiritu, responsable de l'hôpital d'Embu, à environ 130 km au nord-est de Nairobi, une des zones où le plus grand nombre de victimes a été recensé.

"Jusqu'ici 63 morts ont été recensés", a déclaré à l'AFP un porte-parole de la police, Masood Mwinyi.

Ces intoxications mortelles ont été recensées depuis lundi matin dans plusieurs cantons de l'est et du centre du Kenya, chacun séparés d'une centaine de kilomètres.

"Nous essayons de déterminer l'origine de cet alcool. L'enquête est en cours pour déterminer où et comment il a été préparé", a expliqué à l'AFP une autre-parole de la police, Zipporah Mboroki.

La consommation d'alcool artisanal, habituellement distillé à partir de maïs fermenté ou de sorgho et vendu illégalement, est très répandue au Kenya, notamment dans les quartiers pauvres et les bidonvilles, en raison de son prix très bas.

Certains producteurs peu scrupuleux y ajoutent du méthanol ou autres produits toxiques pour augmenter le taux d'alcool. Ces alcools frelatés ont déjà fait de nombreux morts dans le pays.

En 2005, 51 personnes étaient mortes dans le sud-ouest du Kenya, après avoir consommé une boisson qui s'est avérée être composée à près de 95% de méthanol, un alcool très toxique utilisé notamment comme solvant dans les peintures ou vernis.

En 2000, au moins 134 personnes avaient succombé à la consommation d'un alcool frelaté vendu dans les bidonvilles de Nairobi.

© 2014 AFP

 


07/05/2014


Vers une Constitution pour ”la fédération politique” d’Afrique de l’Est

Les chefs d’Etat et de gouvernement des cinq pays membres de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC)ont donné instruction mercredi à leurs ministres concernés ”d’initier le processus de rédaction d’une constitution” en vue d’une”fédération politique”.

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 [La rédaction|Mise à jour|01-05-2014]-Selon un communiqué publié à l’issue d’un sommet extraordinaire tenu au siège de la Communauté à Arusha, en Tanzanie, ils ont instruit les ministres ‘’d’initier le processus de rédaction d’une constitution pour la fédération politique et préparer une feuille de route des étapes de ce processus constitutionnel”.

Le texte en anglais est signé par le président du Kenya Uhuru Kenyatta, celui de l’Ouganda Yoweri Museveni, leur homologue de la Tanzanie Jakaya Kikwete, le premier vice-président du Burundi Prosper Bazombanza et le Premier ministre rwandais Pierre-Damien Habumuremyi .

Dans leur communiqué, ils demandent également à la conférence ministérielle de faire ‘’une évaluation globale” de la mise en application des protocoles sur l’union douanière, sur le marché commun.

Les rapports demandés seront examinés par le prochain sommet qui se tiendra en novembre.

Outre une union douanière mise en place en 2005, l’EAC a lancé en juillet 2010 un marché commun dont la mise en œuvre reste lente. L’organisation envisage également une union monétaire et rêve à une fédération politique.

Mais l’axe Nairobi-Kampala-Kigali, favorable à une accélération du processus d’intégration, s’est souvent heurté aux réticences de la Tanzanie.

Fondée en 1967 par le Kenya, l’Ouganda et la Tanzanie, dissoute dix ans plus tard, l’EAC a été relancée fin 1999. Rwanda et Burundi l’ont rejointe en 2007.

La Tanzanie est également membre de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), à laquelle appartient aussi la République démocratique du Congo (RDC) et avec laquelle l’EAC est en concurrence.

Les relations entre le Rwanda et la Tanzanie se sont sévèrement détériorées depuis mai 2014, après des déclarations de M. Kikwete qui ont irrité Kigali au sujet de rebelles rwandais basés en RDC.

Par ailleurs, un contingent tanzanien fait partie de la force de l’ONU en RDC dont l’intervention a été déterminante dans la mise en déroute en novembre dernier de la rébellion congolaise du M 23, que Kigali était accusé de soutenir.

Le Rwanda a toujours catégoriquement démenti.

 

©Apa

 


01/05/2014


Afrique du Sud: Oscar Pistorius sous le feu des questions

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(Par RFI publié le 15-04-2014) -En Afrique du Sud, Oscar Pistorius, jugé pour le meurtre de sa petite amie, Reeva Steenkamp il y a un peu plus d’un an, a encore vécu une journée difficile ce lundi 14 avril. Il a à nouveau été soumis au contre-interrogatoire du procureur Gerrie Nel, qui tente de démontrer que la version du meurtre accidentel est un tissu de mensonges.

Oscar Pistorius a subi ce lundi près de quatre heures d’interrogatoire musclé. D’une petite voix, l’athlète raconte pour la énième fois comment il s’est rendu dans sa salle de bains cette nuit-là, avant de tirer sur la victime à travers une porte fermée. À chaque détail, le procureur l’arrête, le questionne, remet en cause sa version. Pourquoi le jean de la victime était-il par terre ? Pourquoi ses sandales étaient-elles du mauvais côté du lit ? Pourquoi n’a-t-il pas attendu qu’elle réponde avant de tirer ?

À chaque fois, le procureur repart à l’attaque, accuse Pistorius de mentir et de changer sa version. « Votre défense a maintenant changé, monsieur. Vous voyez, monsieur Pistorius, vous allez maintenant devoir donner beaucoup de réponses. Et vous savez pourquoi, monsieur Pistorius ? Parce que vous savez très bien que vous avez tiré sur Reeva. »

L’athlète craque. Et s’effondre. « Je n’ai pas tiré sur Reeva. » L'audience est suspendue à plusieurs reprises. Dans la salle, les deux familles assises l’une à côté de l’autre sanglotent. L’interrogatoire d’Oscar Pistorius devrait se poursuivre jusqu'à la fin de la semaine.


15/04/2014


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