Nécrologie
Etat Centrafricain : un étudiant centrafricain abandonné, pourrit à la morgue de Cotonou
Feu Milaire GAIKOUMA
[Par ZACHARIA Ousmane Presty |Mis à jour| 30 juillet 2015 ]
Voila aujourd’hui pratiquement trois mois que notre compatriote Milaire GAIKOUMA est décédé suite d’une longue maladie à Cotonou et que personne ne se gène pour le rapatriement de son corps au pays. Il est important de savoir que tout pays à un budget pour des cas majeurs, destiné à rapatrier ses ressortissants lorsque le besoin se fait sentir surtout lorsque ceux-ci sortent pour des études avec une bourse. Alors Milaire fût étudiant au Bénin avec une bourse de la R.C.A et encore plus est un Centrafricain, donc son corps doit tout simplement faire l’objet d’un rapatriement, mais malheureusement depuis deux mois nous avons entamé les procédures au près du gouvernement centrafricain mais tout est bloqué au niveau du Trésor qui ne veut pas décaisser les sous pour le rapatriement malgré que tous les papiers ont été signés.
Alors je viens par cet Article demandé au Directeur Général du Trésor qui est aussi un ressortissant de Cotonou de décompter au plus vite cette situation car si c’était lui à la place de notre regretté nous ferions pareil, mais il est aussi à noter que si cela ne se passe pas dans les plus brefs délais, nous lui promettons nos nouvelles.
Fait à Cotonou le 30-07-15
ZACHARIA Ousmane Presty
Bruno décède pour avoir voulu faire cesser une scène de violence : des témoins racontent
[La rédaction|Mis à jour| 24 juillet 2015 ]
Bruno Kondrou-Kogbeto a tout tenté pour apaiser la bagarre entre jeunes gens éméchés, dimanche matin, au sortir des discothèques. Il l’aura finalement payé de sa vie.
Dimanche, au petit matin, Bruno quitte la discothèque en compagnie de deux de ses amis. En passant rue de la République, il s’aperçoit que plusieurs jeunes s’écharpent. « Ils étaient une douzaine et se battaient violemment », raconte un témoin.
Une jeune femme a maille à partir avec plusieurs hommes. N’écoutant que son courage, Bruno quitte le véhicule et rejoint la troupe.
Quels mots s’échangent-ils ? Comment parvient-il à extraire la jeune femme ? Autant de questions qui restent pour l’heure sans réponses. Quoi qu’il en soit, insultes et coups pleuvent, dont un qui l’aurait ensuite déstabilisé, sa tête venant heurter l’arête du trottoir.
Admis aux urgences de l’hôpital troyen à 8h30 dimanche matin, Bruno sera déclaré en « mort cérébrale » dans la journée. L’enquête, elle, suit son cours.
©L’Est éclair
Centrafrique : Eloge à Martin BABA
ORAISONS FUNEBRES
Eloge à Martin BABA.
Mesdames, messieurs,
Les familles se rassemblent toujours en deux occasions fortes :
- chaque fois que « l'enfant paraît », comme l'a si bien mis-en vers Victor Hugo,
- et lorsque « la Mamma disparaît », comme le chante si bien Charles Aznavour.
Aujourd'hui, notre famille se réunit dans la circonstance douloureuse provoquée par le décès de mon ami et frère Martin BABA ;
Je remercie le Premier Ministre et les différentes autorités de leur présence ;
Monsieur le Premier Ministre, madame la Vice Présidente du Conseil National de Transition, mesdames, messieurs,
Il est dit souvent qu'un frère, c'est l'ami que les parents vous donnent ; un ami, c'est le frère que vous vous êtes choisi. Martin était le frère que je me suis choisi.
C’est à ce titre que je suivais de près tous les projets qu’il initiait et qu’il voulait bien partager avec moi. C’est également à ce titre qu’ensemble nous suivions tout le parcours médical qu’imposait son état de santé ses dernières années. Je peux vous assurer qu’il nourrissait à mon égard les mêmes préoccupations.
Vous comprendrez que pour moi, ce décès interrompt brutalement une amitié pure et sincère.
Martin BABA n’était que dans sa soixante-sixième année et faisait montre encore d’un dynamisme à faire pâlir n’importe quel jeune entrepreneur ou sportif.
Né à Carnot le 28 Septembre 1949, d’une modeste famille d’agriculteurs, c’est sous la houlette de ce père rigoureux, Monsieur Dagobert DORO ici présent qu’il fit toutes ses études primaires, secondaires et supérieures, sanctionnées par un DECS (Diplôme d’Etudes Comptable Supérieures) et surtout d’un sésame que la vie et la nature n’octroie qu’à ceux qui font montre d’une farouche détermination dans la lutte pour la réussite.
Ce sésame, preuve d’une grande culture, d’une sagesse à toute épreuve et de beaucoup de générosité car il savait partager.
Il imposait et s’imposait à lui-même une discipline de fer, quelquefois mal interprété par ses collaborateurs et ses employés.
Que dire de son parcours professionnel ?
Après s’être essayé professionnellement dans la capitainerie fluviale, Comptable à la CNTR à l’OCAM puis à SODIAM et chef comptable au CICI, c’est en 1979, que ce gestionnaire comptable qu’il était devenu, a décidé de prendre son avenir en main et de se lancer dans le privé, à un moment où beaucoup de jeunes de sa génération puisaient leur respiration dans la quiétude d’un poste dans la fonction publique d’Etat.
Du transport urbain, son investissement personnel initial, il élargira son portefeuille d’activités dans la construction et le bâtiment, puis les travaux publics, pour la construction de route avec Soca Constructa et enfin, l’agro-alimentaire par l’acquisition d’environ 1000 ha d’une production agricole laissée à l’abandon dans la Lobaye qu’il dénomma « Ndakala-Satou ». En très peu de temps et énormément de sacrifice et d’investissement, il remit cette exploitation en production.
Les performances de son groupe d’entreprises lui vaudront la reconnaissance du milieu des affaires et de ses pairs, reconnaissance qui se traduira par son élection à la présidence du Conseil d’administration de la BICA, aujourd’hui Eco Banque. A ce poste, ses compétences et sa vision prospective en faveur du développement économique de la RCA lui vaudront d’être nommé à la Présidence du Conseil économique, social et environnemental qu’il dirigea jusqu’à sa dissolution en 2012.
Il avait mis donc toute son énergie au développement de activités économiques et commerciales de son groupe à l’international, au Cameroun et en France en particulier où il avait créé MB Constructions.
Curieux de tout et amoureux du peuple centrafricain et de son pays, la République Centrafricaine, Martin BABA, mon frère, était très engagé auprès de la jeunesse et dans la jeunesse. Grand sportif et supporter de l’équipe du football Olympique-Real (les Vert-Noir), Martin a aussi mis son talent de gestionnaire au service de la Boxe et du basket-ball centrafricain où il fut Vice-président de la Fédération Centrafricaine de Basket-ball de 2000 à 2003.
Homme d’une grande discrétion, Martin BABA savait aussi taire ses craintes intérieures, il avait une foi immuable et inébranlable dans le Christ. Il devint Diacre et Ancien dans l’Eglise de la Coopération Evangélique Centrafricaine et accepta ce sacerdoce avec joie.
A mes yeux, Martin BABA était un homme unique parce qu’il rassemblait en une seule et même personne les qualités qui fondent « l’unité de l’homme » : la foi en Dieu, l’amour du prochain, et la confiance dans l’être humain. Ce sont ces qualités qu’il mettait au service des autres qui l’ont amené à négliger sa propre santé.
La Nation lui a d’ailleurs témoigné à plusieurs reprise sa reconnaissance. Il reçut entre autre les grades de
- Chevallier et Commandeur dans l’ordre du mérite agricole en 1987 et 2009
- Officier et Commandeur dans l’ordre du mérite industriel et artisanal en 2005 et 2011
- Commandeur dans l’Ordre du mérite centrafricain en 1986
- Une reconnaissance du Comité international Olympique en 1986
Il laisse une veuve et des orphelins, ses héritiers, six enfants, dix-huit petits enfants et un arrière petit enfant. Notre présence à leur côté prouvent que leur époux et père qu’ils viennent de perdre sur terre, était leur arbre du bonheur et d’affection, qu’il savait aussi apporter à autrui.
Parce que « Mon Frère » Martin BABA croyait à « la communion des esprits », je suis convaincu que là où il est, il n’oubliera ni sa femme, ni ses enfants, ni sa famille, ni son pays.
Quant à moi, simple témoin de cet homme bon et joyeux, et dont la joie de vivre était tellement communicative, je témoignerai toujours et partout de son honneur et de sa générosité.
Je vous remercie.
République Centrafricaine : Décès en France de MBETIYANGA Martin Alias COPLAN
Programme des obsèques de Notre regretté Martin MBETIYANGA
Né le 17/05/1955 à Kaga-Bandoro (RCA), décédé le 13/08/2014 à Courthézon (France)
Lundi 18 Aout 2014
• Veillée mortuaire au domicile familial à partir de 20 h
Mardi 19 Aout 2014
• 9H 00 : Départ de la maison familiale (738 chemin des Ségurets, 84350 Courthézon) à destination de la chambre Funéraire d’Orange (933 rue des Chênes Verts, le Coudoulet, 84100 Orange). Mise en bière
• 10H 00 : Départ de la Chambre Funéraire à destination de l’Eglise de St Denis – Courthézon
• 10H 30 : Messe de requiem à l’église de St Denis - Courthézon
o Dépôt de Germes des fleures à l’église
• 11H 30 : Départ à destination du cimetière de Courthézon pour inhumation
Dimanche 24 Août :
• Messe dominicale à l’église de St Denis – Courthézon à la mémoire du défunt
NB : Il est recommandé à tous ceux qui sont véhiculés de se garer à proximité de l’église ; dans les parkings du marché, de la pharmacie essentiellement pour les problèmes de places.
Un cocktail sera offert par la famille à son domicile.
St Cyr NGOUYOMBO et la Famille Mbétiyanga
Décès en France de l'ancien président du HCC de Centrafrique, Pierre Sammy Mackfoy
[La rédaction|Mis à jour| 31 juillet 2014 ]
L’ancien président du haut conseil de la communication (HCC),de Centrafrique, l’écrivain et homme politique, Pierre Sammy Mackfoy est décédé ce jeudi à Paris en France, à l’âge de 79 ans, a appris APA auprès de sa famille.
Plusieurs fois ministre et auteur de plusieurs ouvrages pédagogiques et littéraires dont « l'Odyssée de Mongou » et « Mongou, fils de Bandjia ».
Malade à Bangui, le regretté avait été évacué en France par le gouvernement depuis plusieurs mois pour des soins médicaux.
©APA
Nécrologie : décès au Maroc de l'ancien directeur Général de la Douane centrafricaine, Monsieur Paul ZALA
26/05/2014 - Décès à Rabat de Mr Paul ZALA
La Direction Générale de l'Ecole Inter-Etats des Douanes de la CEMAC a la profonde douleur d'annoncer à toute la famille de la Communauté Economique et Monétaire de l'Afrique Centrale et à tous ses anciens stagiaires le décès des suites d'une maladie de M. Paul ZALA, Inspecteur Principal des Douanes de Classe Exceptionnelle, ancien Directeur Général des Douanes Centrafricaines et ancien Formateur Permanent à l'EIED-CEMAC. L'Ecole tient a exprimé à l'endroit de la famille de l'auguste disparu toutes ses vives et sincères condoléances pour cette disparution inattendue. A jamais notre doyen restera gravé dans nos coeurs !!!
Paris : Début des obsèques de l'ancien Premier ministre Jean Paul Ngoupandé
Ils étaient tous là pour lui rendre un dernier hommage
Les Obsèques de l'ancien Premier ministre Jean Paul Ngoupandé, décédé en France ce dimanche 4 Mai 2014 ont commencé aujourd'hui 9 Mai par la mise en bière à la Maison funéraire du 7 Boulevard Ménilmontant à Paris. La famille endeuillée a reçu le soutien de la communauté centrafricaine et des amis du défunt. On a remarqué également la présence de plusieurs personnalités centrafricaines parmi lesquelles, l'ancien Premier Ministre Nicolas Tiangaye, plusieurs anciens ministres et ambassadeurs. Un livre de condoléances a été ouvert à cette occasion et sera encore disponible selon la famille, lors de la veillée prévue samedi 10 Mai.
[La Rédaction|Mise à jour|09/05/2014]