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Economie


La surliquidité des banques toujours de mise en zone CEMAC

 

 

Les réserves totales des établissements de crédit de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEMAC) ont affiché un solde des comptes courants de plus de 1574,8 milliards FCFA au 26 novembre 2018 contre 1526,4 milliards FCFA au 12 novembre d’avant, selon une note de conjoncture de la Banque centrale (BEAC) reçue vendredi par APA.

Pendant la période, le niveau des réserves obligatoires à constituer est d’environ 571,3 milliards FCFA avec des soldes moyens des comptes courants de quelque 1431,8 milliards FCFA, de réserves excédentaires dépassant les 860 milliards FCFA avec des concours au système bancaire sous-régional de l’ordre de quelque 490,6 milliards FCFA.

En 2017, l’Institut d’émission, constatant «la persistance d’une liquidité relativement abondante du système bancaire», avait procédé à une baisse notable de l’encours moyen des fonds injectés dans les établissements de crédit, en régression de 13,4% pour s’établir à 569,8 milliards FCFA au 31 décembre de l’année visée.

Cette année-là, et alors qu’aucune opération de ponction de liquidités n’avait été effectuée, l’encours des avances consenties par la Banque centrale aux établissements de crédit sur le Guichet A du marché monétaire avait nettement reculé à -496,6 milliards FCFA, après les 600 milliards FCFA de 2016.

En 2017, comme un an auparavant, 40 banques sous-régionales ont affiché un rapport de liquidité supérieur ou égal au minimum réglementaire de 100%.

Selon le rapport 2017 de la BEAC, la sous-région comptait 52 banques au 31 décembre 2017, dont 15 au Cameroun, 11 au Congo, 9 au Tchad, 8 au Gabon, 5 en Guinée Équatoriale et 4 en République centrafricaine, le total agrégé des bilans a enregistré une inflexion de 0,3%.

Dans le même temps, le secteur de la microfinance comptait 857 établissements agréés,, les principaux indicateurs d’activité faisant ressortir un total de bilan de 894 milliards FCFA, des crédits bruts de 451 milliards FCFA constitués principalement des crédits à court terme, et des dépôts de la clientèle de 676 milliards FCFA majoritairement composés de dépôts à vue, des créances en souffrance évaluées à 64 milliards FCFA, soit 14,2% des crédits bruts ainsi qu’un excédent de trésorerie de 317 milliards FCFA.

© APA-Yaoundé (Cameroun) - Félix Cyriaque Ebolé Bola –publié le 07/12/2018

 


07/12/2018


Afrique : QUELCOIN.COM

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15/11/2018


BEAC : CE QUE PREPARENT DEJA LES PROCHES PARENTS DE TOUADERA

 

 Africa7info-Par Jésus Le-Messie Matamorose -Mis à jour le 18/08/2016

  BEAC : CE QUE PREPARENT DEJA LES PROCHES PARENTS DE TOUADERA                                                                    

La Fraternité/ Nous allons, on n’en point douter, vers le braquage des postes de responsabilités au niveau de la maison mère de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC) par les proches parents de Touadéra. Le plan est en marche et dans quelques jours, ce qu’on est convenu appeler « Scandale du régime Touadéra » devra se réaliser. Mais déjà, il faut souligner que la Communauté Sous Régionale s’étonne de voir le Président Centrafricain s’obstiner à cautionner un projet qui n’honore point.

Le projet de liquidation des postes de responsabilités au sein de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC) est en marche. Et il ne faut même plus en douter, parce que tel que c’est parti, les proches du Président de Touadéra veulent se montrer jusqu’au-boutistes. C’est ainsi qu’un projet de calendrier est en circulation en ce moment à la BEAC. Le 29 août prochain, se tiendra la réunion du Conseil d’Administration de la Banque. Et le 30 août 2016, aura lieu, la réunion du Comité Ministériel qui aura à se pencher sur la validation des candidatures.

Jusqu’à ce niveau, il n’y a véritablement pas de problème puisque que le calendrier tel qu’annoncé, ne montre en rien, ce à quoi consiste le projet de liquidation. Tenez-vous tranquilles ! Il y a problème parce que sur instruction du sieur Marius Roosevelt Féimonazoui, une liste des cadres Centrafricains travaillant au siège de la BEAC, a été recommandée par les Autorités Politiques Centrafricaines au Conseil d’Administration de ladite Institution. Il y a problème, parce que le sieur Féimonazoui qui fait partie des soutiens de Faustin Archange Touadéra durant les campagnes, veut passer pour « l’homme de la situation » alors qu’il n’en est pas un. Son poste rêvé, c’est la Direction Générale du Contrôle Général. Ici, il pourra contrôler tous les autres. Il y a encore problème parce que dans la sous-région, les partenaires ne cachent pas leur désarroi vis-à-vis de la candidature du sieur Marius Roosevelt Féimonazoui. Selon une source qui garde l’anonymat, il suffit que les Autorités Centrafricaines fassent une autre proposition pour que tout rentre dans la normalité.

A l’allure où vont les choses, la Centrafrique risque de sortir bredouille de la prochaine chasse dans les Instances de la BEAC. Il faut déjà rappeler que chaque fois que les Centrafricains se donnent de paraître ridicules à ce genre de rendez-vous, les autres pays en tirent profit, servant de jurisprudence à d’autres. La RCA va de pertes en pertes. Et même s’il advienne que Faustin Archange Touadéra arrive à faire passer ses candidats, ce qui est difficile mais pas impossible, il aura tout droit, tracé la voie de la division entre les cadres Centrafricains de la BEAC. Si les mathématiques sont une science intermédiaire entre la doxa et la métaphysique, on ose espérer que le mathématicien de Damara pourrait se laisser guider par les lumières de la raison, laquelle pourrait lui permettre de nous épargner la honte à la BEAC.

 

© Lafraternité  


18/08/2016


Les faux billets de banque profilèrent en Centrafrique

  Africa7-mis à jour le 23/05/2016

Billets issus de la banque centrale des États d'Afrique de l'Ouest, pris en photo le 9 avril 2016.
 

En RCA, le circuit économique est menacé par la fabrication de faux billets de banque. Ces billets illégaux pullulent ces derniers jours à Bangui et préoccupent les autorités du pays.

Les plaintes fusent de partout dans la capitale centrafricaine. Plusieurs opérateurs économiques et consommateurs se sont déjà fait anarquer par ces billets illégaux. Par conséquent, la prudence gagne tous les secteurs d’activité.

Pour de nombreux commerçants, la circulation de ces faux billets de banque impacte leurs capitaux.

Djibril Youssouf, président des commerçants du marché PK5, confirme "avoir constaté plusieurs fois des faux billets de banque" en circulation. "Tous les commerçants doivent être vigilants et certains ont même acheté des détecteurs de faux billets", a-t-il affirmé.

 

Les opérateurs économiques n’en sont pas les seules victimes. L’équipe nationale centrafricaine de football en a aussi fait les frais.

Des joueurs locaux et de la diaspora ont reçu plusieurs centaines de milliers de FCAF en faux billets à l’issue du match RCA-Madagacar en mars dernier à Bangui.

L’information judiciaire ouverte par le parquet de Bangui a permis d’interpeller un présumé auteur. Pour Ghislain Gresenguet, procureur de Bangui, il s’agit d’un crime passible de plusieurs années de prison.

"Nous menons une enquête pour savoir d'où viennent ces faux billets et qui les mettent en circulation", a indiqué le procureur, insistant sur les peines lourdes pour ce délit, passible de dix années de prison.

Cette situation est aussi déplorée par des responsables de certaines banques de la place. Selon Mahamat Goni, chef d'agence de la commercial Bank Centrafrique, CBCA de Sambo, "il faut que les commerçants se rapprochent de nous, que l'on puisse leur donner quelques éléments de distinction entre le vrai et le faux".

Les économistes centrafricains contactés par VOA Afrique ont été unanimes : la circulation de ces faux billets de banque est une menace pour l’économie centrafricaine, une situation plus que préoccupante pour les nouvelles autorités du pays.

 

©VOA

 

 


23/05/2016


Bangui : HOLD UP DE LA SELEKA ET DE SES COMPLICES AU MINISTERE DE L'HABITAT ET DU LOGEMENT

Africa7-Mis à jour le 13 avril 2016

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(photo d'un immeuble d'Habitation, ex. Cité veret)

 

Depuis l'élection de Faustin Archange Touadéra et devant les cas multiples de détournement et de braderie du patrimoine mobilier, immobilier et roulant de l'Etat, plusieurs voix se sont élevées pour demander au nouveau régime un audit général de la gestion de la transition depuis les accords de Libreville.

L’enjeu est évidemment la lutte contre la mauvaise gestion de la chose publique, voire la prédation de biens publics, prônée par tous les patriotes centrafricains. Nous pensons qu’il est du devoir de chaque citoyen de contribuer par ses écrits et informations à la manifestation de la vérité et à la lutte contre l'impunité.

Voici notre part. Les informations qui suivent concernent des abus patents de pouvoir ayant conduit à la braderie d'un certain nombre de biens immobiliers de l'Etat.

Plus précisément, fin 2013 et début 2014, donc sous le règne Séléka, le ministère de l'Habitat et du Logement a vendu, à des conditions plus que suspectes et à vil prix, des logements à certaines personnalités que nous citons ci-après :

            A) Cité STA 1

                        Un immeuble comprenant 4 duplex au profit de madame Zaria Aladiaba Albertine, qui serait la mère naturelle de Michel Djotodia, président éphémère de la transition.

            B) Cité STA 2

                        1- Un duplex au profit de Zara Marguerite, acquis par le premier ministre sortant, Mahamat Khamoun, à l'époque directeur de cabinet du président Djotodia.

                        2-Un duplex au profit de Fatou Salamo, acquis par le ministre du logement lui même, monsieur Timanguéré Salamo

                        3-Un duplex acquis par Djouma Abdel Karim

                        4- Un duplex acquis au profit de Oussena par Timangoua Thomas

            C) Cité Christophe

                        1- Un duplex acquis par Deya Abazene Sylvain.

                        2- Un duplex acquis par Koyangbanda Edmond. Il semblerait que ce dernier a acheté un deuxième logement et que celui-ci est occupé par Dame Kitinou.

                        3- Un duplex acquis par madame Ngakola Rachelle présentement DG des Douanes, qui serait la deuxième épouse de Mahamat Khamoun.

                        4- Un duplex acquis par Assane Justin.

Au moment des faits, les acquéreurs, qui occupaient les plus hautes fonctions au sommet de l'Etat, étaient pour certains des amis et pour d'autres des parents.

Forts de leurs positions et conscients du caractère illégal de leurs achats, les nouveaux propriétaires ont utilisé tous les artifices, juridiques ou non, pour faire expulser les locataires manu-militari afin d'occuper les lieux avant la fin de la transition dirigée par Catherine Samba Panza. Pour cela, certains ont utilisé même des milices privées et armées et d'autres ont même fait appel aux douaniers pour vider les locataires.

Ces derniers, surpris par les ventes des immeubles qu'ils occupaient sans qu'ils aient eu à exercer leur droit de préemption, et surtout au regard de l'ancienneté de leur contrat de bail d'une part et, d'autre part, compte tenu des énormes frais en tous genres qu'ils ont consenti pour rendre habitable les appartements, se sont adressés à la justice par le biais d'une plainte  auprès du Tribunal Administratif, demandant l'annulation pure et simple des ventes.

Cette démarche a d'ailleurs été appuyée par le nouveau ministre d'antan de l'Habitat et du Logement, monsieur Koguéréngbo, qui dans une lettre datée du 19 février 2015, demandait au Tribunal Administratif d'annuler lesdites ventes, pour incompétence, vice de forme, violation de la loi et détournement de pouvoir, ce qui du reste lui a valu son limogeage du gouvernement Khamoun, et pour cause, ce dernier étant lui même acquéreur dans l'affaire ainsi que son épouse Ngakola.

Le Tribunal Administratif jugeant en droit, a naturellement annulé les ventes dans sa décision du 15 juillet 2015, ce qui n'a pas été le cas du Conseil d'Etat qui, sur appel des acheteurs, a bizarrement infirmé la décision du Tribunal Administratif, réhabilitant ainsi les ventes.

A noter que le Conseil d'Etat juge en dernier ressort, autrement dit, les décisions prises au niveau du Conseil d'Etat ne souffrent d'aucun recours.

Mais au fait, que dit la loi sur le cas d'espèce?

De nos recherches, il ressort les informations suivantes:

            - L'Ordonnance N° 024 du 8 Mars 1972 réglementant les modalités de vente des biens, meubles et immeubles appartenant à l'Etat et qui en ses articles 2, 3 et 4 dispose respectivement que:

            Art. 2 Les biens, meubles et immeubles ainsi que les matériels appartenant à l'Etat ne peuvent en aucun cas faire l'objet d'une cession amiable;

            Art.3 Ces biens et matériels ne peuvent être vendus que suivant la procédure légale de la vente aux enchères publiques.

            Art. 4 Toutes ventes aux enchères publiques des biens et matériels de l'Etat doivent être faites avec publicité préalable et appel à la concurrence.

            - La Loi N° 09/001 du 16 Janvier 2009 a procédé à la création de l'Agence Centrafricaine pour la Promotion de l'Habitat (ACPH), dorénavant chargée de gérer les immeubles de l'Etat en location ou non, en lieu et place du ministère.

            - L'Arrêté N° 045/11/MHL/DIRCAB/ACPH du 20 Avril 2011 a entériné le transfert des produits de cession des bâtiments administratifs au profit de l'Agence Centrafricaine pour la Promotion de l'Habitat (ACPH).

            - La Décision N° 041/11/MHL/DIRCAB du 28 Avril 2011 par laquelle le ministre de l'Habitat et du Logement a autorisé le transfert des cités locatives au profit de l'ACPH.

Au regard de tout ce qui précède, en droit et à l’époque des faits, le ministère de l'Habitat et du Logement ne disposait plus du pouvoir pour procéder à la vente des bâtiments de l'Etat. Seule l’ACPH pouvait exercer un tel pouvoir, ce qui n’a pas été le cas.

Le Conseil d'Etat, en annulant la décision du tribunal administratif, a donc manifestement statué au mépris du droit, contre la loi et ses actes d’application. On est fondé à s’interroger sur les motivations des membres de cette haute juridiction. Mais on ne peut en rester là.

La vraie justice doit être faite.

Nous en appelons au nouveau ministre de l'Habitat et du Logement, ainsi qu'aux techniciens du département, pour qu’il en soit ainsi, pour que le pillage des biens de l’Etat, qui constituent le patrimoine de tous les centrafricains, ne reste pas impuni, et pour que ces biens reviennent dans la propriété de l’Etat.

Nous suivrons avec vigilance les suites que le nouveau pouvoir donnera à ce dossier.

 

La rédaction


13/04/2016


Quatre camionneurs camerounais tués par des hommes armés sur le corridor Douala-Bangui

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[La rédaction|Mis à jour| 24 juillet 2015 ]

L’insécurité sévit à nouveau sur le corridor Douala-Bagui, notamment en territoire centrafricain. Selon le Syndicat des chauffeurs professionnels des transports du Cameroun, quatre camionneurs camerounais transportant des marchandises vers Bangui ont été assassinés le 18 juillet 2015 par une bande armée.

L’attaque du convoi transportant des vivres vers la capitale centrafricaine, apprend-on de bonnes sources, a eu lieu en début d’après-midi, entre les localités centrafricaines de Baboua et de Bouar. Depuis le déclenchement de la crise politique en RCA, des bandes armées essaiment le territoire, et font souvent des incursions meurtrières au Cameroun, notamment dans la région frontalière de l’Est du pays.

La résurgence de l’insécurité sur le corridor Bangui-Douala a souvent provoqué des mouvements d’humeur des camionneurs camerounais, qui ont souvent bloqué le trafic sur ce corridor par lequel transite officiellement, chaque année, pour environ 55 milliards de francs Cfa de marchandises.

 

©Ecofin Droits


24/07/2015


Le 23e sommet de l'UA s'achève par l'adoption des statuts du Fonds monétaire africain

Clôturé après deux jours de discussions vendredi soir à Malabo en Guinée équatoriale, le sommet a franchi un pas important dans l'objectif d'autonomie économique et financières du continent avec l'adoption du protocole d'établissement et des statuts du Fonds monétaire africain (FMA).

  [La rédaction|Mis à jour|29/06/2014]SOMUA.png

 

Le 23e sommet ordinaire des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union africaine (UA), clôturé après deux jours de discussions vendredi soir à Malabo en Guinée équatoriale, a franchi un pas important dans l'objectif d'autonomie économique et financières du continent avec l'adoption du protocole d'établissement et des statuts du Fonds monétaire africain (FMA).

C'est le principal fait marquant de ce sommet auxquels ont pris part, pour des débats sous le thème officiel de l'agriculture et de la sécurité alimentaire, une quarantaine de dirigeants africains, en présence des invités tels le secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon, le vice-président cubain Salvador Valdes Mesa ou encore le Premier ministre espagnol Mariano Rajoy.

Créé en 2009, le FMA a pour vocation de contribuer à la stabilité économique et à la gestion crises financières en Afrique, en favorisant la croissance macroéconomique et le développement commercial par la promotion des échanges commerciaux entre les pays du continent. Il est censé permettre la création d'un marché commun africain programmée pour 2017.

Avec son siège à Yaoundé au Cameroun, cette institution est chargée de doter à terme le continent d'une monnaie unique en vue d'une meilleure intégration économique régionale paralysée pour l'heure par l'existence d'une multitude de monnaies (une cinquantaine) non convertibles les unes envers les autres, un véritable frein au commerce intra-africain établi à un faible niveau de 12% du total.

Au même titre que la Banque centrafricaine (BCA) établie à Abuja au Nigeria et de la Banque africaine de l'investissement ( BAI) à Tripoli en Libye, sa mise en place avait été prévue dans l'Acte constitutif de l'UA adopté en 2000 à Syrte en Libye.

Le processus retardait en raison des manoeuvres de suprématie manifestées par le "big five" ou groupe des plus gros contributeurs de l'UA composé de la Libye, de l'Egypte, de l'Algérie, du Nigeria et de l'Afrique du Sud, pour l'octroi d'un droit de veto sur la gestion du capital fixé à 22 milliards de dollars américains et le fonctionnement de la banque.

Un consensus a finalement été trouvé lors du sommet de Malabo pour qu'un poste d'administrateur permanent soit attribué à pays participant à plus de 3,5% au capital, sans droit de veto cependant, selon une information communiquée à Xinhua par une source proche du dossier à l'UA.

Pour autant, rien n'est réglé totalement pour la mise en service effective du FMA. Après l'étape de l'adoption du protocole d'établissement et des statuts, reste maintenant la ratification par au moins 15 pays ayant accepté d'être partie de prenante de ce processus. Soit encore de longs mois d'attente en perspective avant de voir l'institution démarrer ses activités à son siège de Yaoundé.

Une fois cette étape franchie, le FMA devra par la suite s'employer à se doter d'un organigramme et procéder à la désignation de son équipe managériale comprenant un directeur général.

La décision prise par les chefs d'Etat et de gouvernement réunis en Guinée équatoriale se rapporte, à leurs yeux, à un instrument d'émancipation vis-à-vis du reste du monde en vue de l'affirmation de l'autonomie financière qui pour l'heure se résume à un idéal trahi par un déséquilibre budgétaire chronique connu par l'UA entre les apports propres modestes et les apports extérieurs plus importants.

C'est le constat établi même par le chef de l'Etat mauritanien et président en exercice de l'organisation panafricaine, Mohamed Ould Abdelaziz, et ses pairs tout au long d'un sommet où les préoccupations ont par ailleurs été orientées vers la menace terroriste et d'autres phénomènes tels le crime organisé, le grand banditisme ou encore l'insécurité transfrontalière qui ébranlent le continent en ce moment.

Pour cette raison, l'attention a été portée sur les attaques subies aussi bien au Nigeria de la part de la secte islamiste Boko Haram qu'au Kenya et en Somalie des combattants des groupes armés islamistes al shabab. Les crises malienne, centrafricaine, sud- soudanaise, libyenne et d'autres dans d'autres pays ont aussi animé les discussions.

Après des débats lors des réunions des ministres des Affaires étrangères préparatoires à la rencontre au sommet des chefs d'Etat et de gouvernement, le principe de l'institution de sources alternatives de financement pour limiter la dépendance financière de l'UA vis-à-vis des partenaires extérieurs a été réaffirmé.

En plus du projet de taxation des billets et des séjours touristiques dans les hôtels, la gamme de possibilités envisagées a été élargie à d'autres options de même type concernant par exemple les hydrocarbures et les messages sur téléphones portables.

Au sujet du thème du sommet relatif à l'agriculture et à la sécurité alimentaire, les dirigeants africains ont simplement réaffirmé, après un constat de lenteur dans l'application de leurs décisions et recommandations, leur engagement à affecter au moins 10% de leurs budgets nationaux au secteur agricole en vue de permettre la transformation économique nécessaire pour une croissance inclusive.

Dans cette optique, après avoir aussi reconnu la nécessité d'améliorer les infrastructures utiles à la promotion du commerce mettant l'accent sur la transformation locale des produits afin de leur assurer une valeur ajoutée, le Programme détaillé de développement de l'agriculture en Afrique (PDDAA) et le Programme de développement des infrastructures en Afrique (PIDA) ont servi de documents de base aux débats.

Avec le secrétaire général adjoint de l'ONU et secrétaire exécutif de la Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique, Carlos Lopes, le directeur général de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), José Graziano da Silva, et le président du Fonds international de développement agricole (FIDA), Kanayo F. Nwanze ont été invités à s'associer aux travaux.

Une mobilisation rare, le président Ould Abelaziz s'est félicité de ce que la "quasi-totalité des chefs d'Etat et de gouvernement" a pris part au sommet. Comme de règle pour le premier des deux rendez-annuels institués par l'UA, le prochain aura lieu en janvier 2015 à Addis-Abeba, au siège de l'organisation en Ethiopie, avant N'Djamena au Tchad en juin de la même année.

 

©xinhua


29/06/2014


Centrafrique : vers la levée de la suspension du processus de Kimberley

 La rédaction|Mis à jour|19/06/2014]

 

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La République centrafricaine s’achemine vers la levée de la suspension du processus de Kimberley de certification des diamants, une sanction prise à son encontre au lendemain du putsch de 24 mars 2013, a déclaré le ministre des Mines et de l’Energie.
Olivier Malibangar qui s’adressait à la presse locale, mardi à Bangui, a conduit récemment une délégation d’experts centrafricains à la Commission d’Intercession du Processus de Kimberley de Shangai

 »Grâce au travail que nous avons mené, nous avons réussi à convaincre le processus du bien-fondé de la levée de cette sanction. Et nous nous acheminons progressivement vers les dernières étapes devant permettre la prise de cette décision », a déclaré, mardi à la presse locale, le ministre des Mines qui faisait le compte-rendu de sa mission effectuée à Shangaï.

‘’Pour preuve que, nos plaidoyers ont porté de fruits, a ajouté le membre du gouvernement la commission va commanditer une mission en Centrafrique pour vérifier les véracités des bonnes évolutions enregistrées. Et c’est sur le rapport que va produire cette mission que la sanction sera donc prononcée ».

‘’Le seul point qui reste à traiter c’est l’aspect sécuritaire », a-t-il relevé, assurant que le gouvernement s’y attèlera avec les forces étrangères déployées en Centrafrique.

Selon M Malibangar, l’évolution enregistrée se situe à plusieurs niveaux, notamment l’aspect sécuritaire et le redéploiement en province des services civils et militaires du ministère des Mines pour la normalisation du fonctionnement interne de l’administration minière.

 

  © APA


19/06/2014



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