A7i

[ Par El hadji COLY |Mis à jour|15 juin 2015 ]

On croyait Boko Haram affaiblit, acculé, et sur le point de rompre, mais cette fois l'organisation islamique a frappé en plein cœur de l'un des pays les plus impliqués contre son extermination : Le Tchad.

Ce matin aux alentours de 10 h une première exposition a retenti dans la capitale. C'est au cours d'un vraisemblable contrôle policier aux abords du commissariat central qu'un individu à moto aurait déclenché sa charge explosive.

Un autre homme, venu sur les lieux pour faire vérifier son passeport, témoigne de la violence de l'explosion : « On ne comprend pas ce qu'il s'est passé. Il y a eu une explosion, il y avait beaucoup de corps, beaucoup de morts. J'ai paniqué devant tous ces ossements, ces cadavres. Les policiers sont rapidement arrivés, avec plusieurs véhicules, ils ont bloqué la route qui mène à la présidence ».

Une heure après la première déflagration, un nouvel attentat suicide s'est produit cette fois proche d'une école de police.

Selon le ministre de l'Information, Hassan Sylla, un premier bilan fait état de 27 morts, dont 4 terroristes, et 101 blessés.

Ndamena a été choisi par les présidents du Nigeria, du Niger, du Tchad, du Cameroun, du Tchad et du Bénin pour abriter le quartier général de la force militaire régionale qui combat Boko Haram.

D'après un communiqué lu sur les médias d'État après la double attaque, il ne fait aucun doute que la secte islamique se cache derrière ces attentats. « Boko Haram se trompe de cible, ces terroristes sans foi ni loi seront débusqués et mis hors d'état de nuire où qu'ils soient ».

©Cameroonvoice