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Cameroun: 10 hommes armés venus de Centrafrique tués à Garoua-Boulaï

  [ Par  James Ntog |Mis à jour|mercredi 8 octobre 2014 ]

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L'affrontement a eu lieu dans cette ville camerounaise frontalière avec la République centrafricaine.

 

Des hommes armés ont attaqué les forces de sécurité camerounaises positionnées à Garoua-Boulaï, une ville camerounaise frontalière avec la République centrafricaine, a appris l’agence Anadolu, mardi, de sources sécuritaires.

« Ces hommes armés ont provoqué nos soldats en faction près de la frontière, [dimanche en mi-journée, ndlr]. Ils ont tiré à l’arme légère, nos soldats ont riposté faisant au moins 10 morts » parmi les assaillants, révèle une source sécuritaire à Anadolu.

« Il ne s’agissait ni de la Seleka, ni des anti-Balaka : nous savons comment ces deux groupes opèrent. Il s’agissait d’un autre groupe de rebelles centrafricains non encore identifiés » ajoute la source.

A la question de savoir comment ces individus ont été identifiés comme Centrafricains, l’une des sources sécuritaires d’Anadolu a expliqué qu’après l’affrontement avec les forces de sécurité camerounaises, ces « rebelles » se sont enfouis vers la Centrafrique, plus précisément à Cantonnier, une ville frontalière située côté centrafricain.

Joint par téléphone, mardi matin, par Anadolu, Lawrence Diyem, sous-préfet de la ville de Garoua-Boulaï,  a confirmé les affrontements de Garoua-Boulaï mais s'est refusé à donner tout chiffre sur le nombre de morts.

Il a insisté cependant pour que la presse précise qu’à ce jour, « il n’y a plus de rebelles centrafricains à Garoua-Boulaï. Il n’y a pas de rebelles centrafricains à Garoua-Boulaï. La ville est sécurisée ».

Les motifs de cette incursion en terre camerounaise par des hommes armés venus de Centrafrique ne sont pas encore connus. Le 20 septembre, des sources sécuritaires ont fait état de l'enlèvement de huit Camerounais dans cette localité frontalière avec la RCA, par des rebelles Centrafricains.

Ceux-ci avaient été, en revanche, identifiés comme partisans du chef militaire Abdoulaye Miskine du Front démocratique du peuple centrafricain (FDPC - une des composantes de l'ex-Seleka). Ils réclament toujours la libération de leur chef, détenu par l’armée camerounaise depuis septembre 2013, en échange de l'élargissement des 8 Camerounais.

Miskine était soupçonné de recruter des jeunes, tant du côté camerounais que centrafricain, pour la reconquête du pouvoir en République centrafricaine et la scission du Cameroun, avait précisé une source sécuritaire à Anadolu.

 

©AA



08/10/2014

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