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Crise centrafricaine : L’UA lance une enquête sur l’"éventuelle application" de la Misca dans des violations en RCA

L’UA "prendra les mesures qu’il faut", en fonction des résultats de l’enquête et conformément aux règles régissant le fonctionnement de la Misca, a annoncé la Présidente de la Commission de l’UA Nkosazana Dlamini-Zuma.

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[Mis à jour|4 juin 2014]- La Commission de l’Union Africaine (UA) a annoncé l’ouverture d’une enquête conjointement diligentée par la composante Droits de l’Homme et des Officiers de Police judiciaire de la MISCA, pour enquêter sur « l’éventuelle implication » de soldats de la Mission internationale de soutien à la Centrafrique, sous conduite africaine (Misca), selon un communiqué paru sur son site.

La Présidente de la Commission de l’UA, Nkosazana Dlamini-Zuma,  note d’après le même document, avoir appris "avec préoccupation" les informations diffusées par Human Rights Watch (HRW), selon lesquelles des soldats de la Misca "auraient été impliqués" dans la disparition forcée de onze personnes dans la localité de Boali, à environ 80 km au nord de Bangui.

Elle affirme  également que l’UA prendra les mesures qu’il faut, en fonction des résultats de l’enquête et conformément aux règles régissant le fonctionnement de la Misca.

La Présidente de la Commission rappelle, dans le même communiqué, que depuis son déploiement, le 19 décembre 2013, la Misca s’est acquittée de son mandat avec « dévouement et volontarisme ». Elle insiste, en outre,, sur la politique de « tolérance zéro de l’UA » envers « toute exaction contre la population civile et autres violations des droits de l’Homme et du droit international humanitaire ».

Human Rights Watch (HRW) a accusé lundi des troupes de maintien de la paix de l’Union africaine (UA) appartenant à un contingent fourni par la République du Congo (Congo-Brazzaville), d’être responsables de "la disparition forcée" d’au moins 11 personnes en Centrafrique, le 24 mars dernier.

Une accusation qu'un des responsables de communication de la Misca joint par la rédaction, le Colonel Ndema Siangeu, a préféré ne pas commenter, reconnaissant toutefois "avoir entendu parler de cette histoire sans rien de plus". 

Par ailleurs, aucune réaction n’a été enregistrée jusqu’à mercredi matin de la part du contingent congolais de la Misca, par rapport à cette accusation.

 

©AA



04/06/2014

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