Crise en Centrafrique : Quai d’Orsay - Déclarations du porte-parole
La France se félicite de l’adoption le 9 mai, par le comité des sanctions sur la Centrafrique du conseil de sécurité, de sanctions contre François Bozizé, Noureddine Adam et Levy Yakété.
Ces sanctions, proposées par la France et les États-Unis, prévoient le gel des avoirs et l’interdiction de voyager pour ces individus qui ont agi contre la paix, la stabilité et la sécurité de la République centrafricaine et ont entravé le processus de transition politique. Elles leur adressent un message ferme, ainsi qu’à leurs partisans, pour qu’ils cessent ces actions.
La France rappelle que la mise en place de sanctions est complémentaire des poursuites judiciaires à l’encontre d’auteurs de violations des droits de l’Homme. Tous les auteurs d’exactions devront répondre de leurs actes - le cas échéant devant la cour pénale internationale, qui a ouvert le 7 février un examen préliminaire. La lutte contre l’impunité est un élément fondamental de la réconciliation.
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