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République Centrafricaine: le forum de Brazzaville se solde par un accord de cessation des hostilités

 [La rédaction|Mis à jour|25 juillet 2014]

Un accord de cessation des hostilités et de toutes les violences sur l’ensemble du territoire centrafricain a été signé hier par une trentaine de personnes représentants des entités impliquées dans la crise centrafricaine. Ce document ne constitue qu’un point de départ dans le processus de rétablissement de la paix. 

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Gilles Potolo, secrétaire général du Groupement interprofessionnel de Centrafrique (GICA) et participant à ce forum, trouve contradictoire qu’on signe l’accord de cessation des hostilités en gardant des armes. « Il paraît un peu compliquer de parler sitôt d’arrêt des violences, alors que le processus le plus important est le désarmement », a-t-il suggéré.

Selon Mohamed Dhaffane, un représentant de la coalition ex-Séléka, cette signature est un engagement ferme. Lors de son intervention, il a écarté toute idée de partition du pays.  S’agissant de l’accord de désarmement, ce dernier a émis les vœux qu’il soit inclus dans l’accord politique qui doit être négocié au pays dans un autre cadre. « C’est un engagement ferme que nous avons pris devant le monde entier. Concernant le DDR, nous sommes disposés à le faire. C’est un sujet de discussion entre les partenaires nationaux et internationaux », a-t-il ajouté.

Le président Dénis Sassou N’Guesso, médiateur international dans la crise centrafricaine, a affirmé que les engagements pris à Brazzaville ne sont que le début d’un processus qui va se poursuivre au pays. Il a sollicité « l’implication de tous dans le cadre d’un dialogue inclusif réparti en trois phases, dont le forum de Brazzaville est la première partie. Ensuite, il y aura la consultation populaire dans les 16 préfectures, qui conduira au forum de réconciliation nationale », a-t-il dit.

L’archevêque de Bangui, Monseigneur Dieudonné Nzapalainga, s’est félicité de la signature de cet accord « car il est capital que  les Centrafricains se tiennent la main dans la main et s’engagent résolument à concrétiser la consolidation de la paix et à conjuguer la fraternité les un envers les autres ».

Cet accord de cessation des hostilités implique tous les mouvements armés qui continuent d’opérer en Centrafrique. Ce document interdit les violences contre les populations civiles et appelle au respect et à la protection des droits de l’homme.

 

© rjdhrca



25/07/2014

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