République Centrafricaine : Bangui, l’AFDT appelle à la suspension des consultations pour la formation du nouveau gouvernement de transition
[ Par Naim Zamane |Mis à jour|samedi 16 août 2014 ]
La déclaration est faite par le nouveau porte-parole de ce regroupement politique au RJDH, dès les toutes premières heures de la matinée du 15 août.
Le MLPC, le RDC, sont les partis politiques de l’AFDT qui demandent la suspension des négociations pour la formation du nouveau gouvernement de transition.
Selon son nouveau porte-parole, Martin Ziguélé en même temps président du MLPC (Mouvement de Libération du Peuple centrafricain), la formation du gouvernement est une suite logique de la nomination d’un Premier Ministre. Toutefois, devant la persistance de certaines prises de position, un consensus doit d’abord être établi pour éviter à la transition des obstacles insurmontables.
« Un Premier Ministre avait été nommé. Maintenant, il faut mettre en place un gouvernement d’union nationale. Nous tenons à ce que cela se fasse conformément à l’esprit de consensus qui doit prévaloir pendant toute période de transition. Il faut que les forces principales, sociales, politiques soient représentées dans ce gouvernement d’union nationale de transition pour que cela ait le caractère d’un véritable gouvernement d’union nationale », a expliqué Martin Ziguélé.
Pour Martin Ziguélé, la situation du pays est d’une situation d’extrême gravité et la population veut être sauvée. « La mise en place de ce gouvernement ne doit pas encore créer de lésés. Raison pour laquelle, il faut donner une chance au pays en formant un gouvernement réellement d’union nationale ».
« Notre position est un appui à la transition pour qu’on ne confonde pas vitesse et précipitation », a-t-il précisé.
L’AFDT ne refuse pas de participer au gouvernement mais estime que toutes les tendances doivent être prises en compte afin d’éviter les dérapages du passé. « Nous avons été reçus par la Présidente de la transition et lorsqu’elle nous a expressément posés la question sur notre participation au gouvernement, notre réponse a été oui. Il appartient au Premier Ministre et au Président de la République de décider de ceux qui doivent faire partie du gouvernement. Si le choix porte sur nous, il n’y aura pas de raisons que nous ne participions pas », nous a-t-il dit.
L’AFDT est un regroupement de partis politiques qui étaient d’abord dans le Front d’Annulation et la Reprise des Elections (FARE-2011).
©rjdhrca
A découvrir aussi
- Centrafrique : à Bambari, affrontements entre Sangaris et Anti-Balaka
- Centrafrique : le PM annonce un forum de réconciliation nationale inclusif, les cas Bozizé et Djotodia en suspens (INTERVIEW)
- République Centrafricaine : LES FEMMES DE CENTRAFRIQUE VEULENT LA PAIX
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 541 autres membres