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 [ Par   Naim Zamane |Mis à jour|mardi 12 août 2014 ]

La nomination de Mahamat Kamoun à la primature est diversement appréciée par certains partis politiques et les groupes armés. Si certains préfèrent le voir d’abord à l’œuvre avant de se prononcer, d’autres montrent clairement que sa nomination ne rencontre pas leur agrément.

Deux camps se sont dégagés après la nomination de Mahamat Kamoun au poste de chef du gouvernement par la Cheffe d’Etat de transition.

Moussa Dhaffane qui est le n°3 de l’ex-coalition Séléka, a dénoncé cette nomination qui selon lui, n’a pas pris en compte les attentes de toutes les forces vives de la nation. Ce dernier exclut la participation de son groupe au prochain gouvernement.

Les Anti-Balaka ne sont ni pour ni contre la nomination. Ils conditionnent leur position aux fruits que le successeur d’André Nzapayeke fera voir aux Centrafricains. «Nous n’avons pas de commentaires à faire. C’est un Centrafricain qui est nommé. Nous avons jugé mieux de le voir d’abord à l’œuvre avant de nous prononcer», a expliqué Sébastien Wénézoui, Coordonateur-Adjoint des Anti-Balaka. Contrairement aux ex-Séléka, la coordination des Anti-Balaka se dit prête à participer au gouvernement que formera bientôt Mahamat Kamoun. «C’est le service du peuple, si on nous fait appel, nous répondrons favorablement », a-t-il précisé.

«La nomination de Mahamat Kamoun répond aux attentes de l’URD. De tous temps, mon parti a souhaité qu’on fasse appel à des jeunes gens, jeunes cadres, compétents pour le service du pays. Kamoun est un jeune cadre donc nous le soutenons», a confié au RJDH Auguste Boukanga, président du parti URD avant de déclarer son parti partant pour le prochain gouvernement de transition.

Le Rassemblement Démocratique Centrafricain a promis de livrer ultérieurement une déclaration à ce sujet. Plusieurs autres partis politiques ont refusé de se prononcer sur cette nomination.

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