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 [La rédaction|Mis à jour| samedi 2 août 2014 ]

Plusieurs personnes ont encore regagné le site des déplacés de l’église des Frères du camp des Castors dans le 3ème de Bangui  suite aux détonations d’armes entendues dans la nuit du 31 au 1er août. Les auteurs de ces tirs seraient « des extrémistes ennemis de la paix », selon l’EUFOR-RCA.

Des détonations d’armes légères et lourdes ont été entendues dans les 3ème et 5^ème arrondissements de Bangui, dans la nuit de jeudi à vendredi. Une source proche de l’EUFOR, a confié au RJDH que les auteurs de ces détonations d’armes sont des « radicaux opposés au retour de la paix en Centrafrique en général et dans le 3ème arrondissement en particulier». Les détonations d’armes ont été également entendues dans le 5ème arrondissement.

Des habitants de ces deux entités ont rejoint le site de l’église des frères des Castors. Jospin-Antoine Guivet,  un des déplacés du site du Camp des Castors, a confié au RJDH que ce sont ces tirs qui l’ont poussé à retourner sur ledit site avec toute sa famille. «Je suis revenu avec toute la famille parce que les tirs étaient nourris et cela faisait croire à de nouvelles attaques», a-t-il témoigné.

Une autre une habitante du 5ème arrondissement qui a regagné le site des Castors à cause des ces détonations, affirme elle aussi être retournée sur le site à cause des détonations. «Cette nuit, des éléments des forces internationales ont patrouillé le secteur du 3ème et 5ème arrondissement après ces tirs sporadiques. Nous avons eu peur et croyions à d’éventuelles attaques des groupes armés, c’est pourquoi nous sommes revenus sur le site», a-t-elle témoigné Ces détonations d’armes sont entendues après celles qui ont été tirée par des personnes non identifiées pour marquer la fin du Ramadan lundi dernier.

© rjdhrca