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 [La rédaction|Mis à jour|11 juillet 2014 ]

Une partie de la population de la ville de Bambari qui se trouve du côté de la rive droite de la rivière Ouaka, se dit mécontente ce matin. Selon des témoins, les ex Séléka armés à bord de trois véhicules ont traversé la rive pour se rendre à destination de Sido.  Les manifestants accusent les éléments de la Sangaris de ne pas les désarmer alors que « les jeunes sont souvent désarmés ».

« Nous sommes mécontents du comportement des éléments de la Sangaris, si c’est un jeune homme qui se promène, même avec un couteau, ces forces internationales l’arrêtent et l’emmènent à la gendarmerie, mais les ex Séléka bien armés  ont traversé la rive, alors que les Français étaient là, ils les ont laissés passer », a témoigné un jeune au site de la paroisse Notre Dame des Victoires, joint par le RJDH.

Un autre manifestant, souhaite que les forces internationales procèdent au désarmement de tous les porteurs d’armes illégales. « Que ce soit les jeunes, les Anti-Balaka ou les ex-Séléka, on doit les désarmer sans distinction. Mais si les Français laissent passer les ex Séléka avec les armes, ils peuvent continuer à commettre des exactions ».

Selon un autre témoin, la situation est calmée après l’intervention de la gendarmerie.

Une source proche de la Sangaris jointe par le RJDH indique ne pas être informée, mais précise par ailleurs que normalement tous les groupes armés « que se soit les ex-Séléka ou les Anti-Balaka, ne doivent pas circuler dans la ville avec des armes. Ils doivent rester dans leur base ».

La même source a mentionné que depuis les affrontements du mois de juin et juillet dans la ville de Bambari, la Sangaris applique avec impartialité les mesures de confiance et assure la sécurité de toute la population.

©rjdh