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Le Général Issa Issaka Aubin de la Séléka émet le vœu que les Centrafricains enterrent la hache de guerre

Bangui 12 avril (ACAP) - Le Général Issa Issaka Aubin, antérieurement directeur général de la sécurité présidentielle et présentement coordonnateur du Comité militaire de crise de l’ex-coalition Séléka sur l’ensemble du territoire national, a regretté que les différentes hostilités ont mis en lambeau le tissu socioéconomique en République Centrafricaine et émis le vœu que les uns et les autres enterrent la hache de guerre et veillent au développement du pays, au moment de la publication d’un deuxième communiqué de presse, mardi 8 avril 2014, à Bangui.

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L’objectif de la publication de ce communiqué daté du 2 avril 2014 est d’appeler les Centrafricains à « dépasser leurs divergences pour se réconcilier en vue de reconstruire leur pays ».
 
Pour renforcer cette affirmation, le communiqué de presse, rendu publique par le porte-parole de l’ex-coalition Séléka, fait allusion aux idéaux de Barthélemy Boganda, qui a offert sa vie « pour un pays riche, caractérisé par la langue Sango, trait d’union entre toutes les ethnies, tous les filles et fils » de la Centrafrique.

 
De cette considération, le communiqué laisse entrevoir que « la République Centrafricaine est un patrimoine commun, chère à tous les Centrafricains ». En conséquence, elle « est indivisible ».
 
Au sujet de la paix, le communiqué a indiqué « l’acceptation du cantonnement de tous les éléments de l’ex-coalition Séléka à Bangui et provinces et la poursuite du désarmement des hommes sur toute l’étendue du territoire national ».

  
Le communiqué interpelle les forces internationales notamment la Mission Internationale de Soutien à la Centrafrique (MISCA) « de poursuivre le travail déjà entamé et de faire accélérer le processus du Désarmement Démobilisation et Réinsertion (DDR) sur l’ensemble du territoire en vue de rassurer la population qui souhaite maintenant vivre dans un environnement sûr, sans la présence ni les crépitements des armes ».


Le communiqué de presse du comité de crise de l’ex-Coalition Séléka rappelle enfin que « depuis le déclanchement des violences qui ont débouché sur le départ négocié du Président Michel Djotodia du pouvoir le 10 janvier 2014, l’ex-coalition Séléka a opté pour la paix ; s’abstient de répondre à toutes les provocations et attaques auxquelles ses éléments font l’objet chaque jour, bien qu’elle en a les moyens ».

 
Les ampliateurs de ce communiqué de presse sont : le Chef de l’Etat de transition ; le Premier ministre, chef du gouvernement ; le Président du Conseil National de Transition ; le Ministre chargé du DDR, les Représentant du BINUCA, de l’Union Africaine, du représentant du médiateur de la crise centrafricaine ; de la CEEAC ; le Président Commission de la CEMAC, les commandants de la Sangaris et de la MISCA.

   
Dès que les ex-Séléka ont accepté de se cantonner, la MISCA s’est chargée de leur prise en prise en charge alimentaire. Seulement, Ils ne sont pas libres de leurs mouvements.
 
A Bangui, quelque 2.696 hommes sont cantonnés au Camp Béal et à la base RDOT et n’attendent que le programme DDR. D’autres sont cantonnés dans les localités de Bambari, Bria, Ndélé, Kaga Bandoro et Birao.

 



13/04/2014

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