Épinac. - Thérèse-Claudia Priest présentera son association, Imohoro, le 16 mai. De Centrafrique à la Biélorussie
Thérèse-Claudia Priest soignant un malade atteint de la peste
[ Par Chantal Pitelet |Mis à jour|19 avril 2015 ]
Chacun se souvient de l’enlèvement en début d’année de Thérèse-Claudia Priest en Centrafrique. Libérée au bout de cinq jours, elle a reçu de très nombreux témoignages de soutien d’Épinacois. Il lui a paru naturel de venir à la rencontre de tous ceux qui l’ont soutenue afin de leur présenter en détail l’association qui mène des actions tant en Centrafrique qu’en Biélorussie, mais aussi en France. C’est en 2005 qu’est née l’association Imohoro.
25 membres
Association loi 1901 à but strictement humanitaire, elle comprend aujourd’hui 25 membres de toutes professions (médecin, pharmacien, dentiste, opticien, infirmière, professeur, entrepreneur…) qui, tous les trois mois environ, partent par groupe de deux à quatre, en mission en Centrafrique, chacun finançant intégralement ses frais. Le produit total des dons privés et des quelques aides ponctuelles d’organismes ou collectivités publiques est entièrement consacré au financement des projets. L’association Imohoro a pour vocation de venir en aide aux populations en difficulté, en particulier dans les domaines essentiels que sont la santé, l’éducation et l’accès à l’eau potable. Elle intervient dans d’autres domaines tels l’aide aux enfants dénutris, le financement et le suivi d’interventions chirurgicales, en coordination avec une ONG de Besançon, spécialisée dans le domaine médical, la formation et la prévention, l’aide aux orphelins, à l’agriculture, etc. À son actif, elle a déjà de nombreuses réalisations, à savoir la création de deux centres de santé en brousse et à Ngoundja, dont la gestion est assurée avec le diocèse de Bangui, la construction d’écoles à Imohoro, Kala et Ngoundja, et des forages d’eau potable.
Depuis 2009, ses bénévoles œuvrent aussi en Biélorussie où ils apportent une assistance à un orphelinat de 250 enfants lourdement handicapés situé à Minsk, ainsi qu’à une ferme de réinsertion où travaillent 160 personnes anciens drogués, alcooliques, en errance, avec en cours de création un foyer de réinsertion pour femmes.
©jsl
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