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Centrafrique : qui veut éliminer à petit feu la presse écrite privée ?

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(Par Jospin Badoketté –mise à jour le, 16 Avril 2014 ) - Depuis les mois passés sous le régime Djotodia et maintenant avec Mme Catherine Samba-Panza, la presse écrite privée aspire un air sec. Des menaces, des arrestations et des détentions arbitraires…tour d’horizon des organes de presse écrite comme l’Agora, visité dans la nuit 12 avril 2014 par des hommes en armes, le Confident, le Quotidien de Bangui, le Pays, les Dernières Nouvelles, Dernière Minute, le Démocrate, le Palmarès sans parler des radios privées, en ont fait frais durant cette période de crise.

 

Ces derniers temps, certains responsables des journaux de la place comme M. Saint-Régis ZOUMIRI du journal le « Palmarès » et les autres organes cités ci-haut, sont victimes de menaces des bourreaux de la presse dont on ignore la cause. Suivez mon regard !
 

Pour tenir informer l’opinion nationale et internationale voire les fidèles lecteurs des journaux de la place, le journaliste Régis ZOUMIRI a été recherché, arrêté et entendu dans la journée du jeudi 10 avril 2014 par les services de renseignements de la gendarmerie sous la bénédiction du Procureur de la République Gervais Gresenguet et la ministre de la Justice Isabelle Gaudeuille.

 

Pour vous éclairer sur le motif de son incarcération, comprenez que dans un pays où la justice se fait par deux poids deux mesures, face à la politique que les Etats voisins imposent aux autorités nationales d’où les populations paient les frais, on ne peut plus dire la vérité. En clair, c’est à propos d’un phare sur la compétence de la Cheffe de l’Etat de transition paru dans le journal Palmarès dans son numéro 269 du 01 avril 2014 que le confrère et celui du journal Le Démocrate se sont retrouvés désormais dans la loupe des « hommes » forts du régime actuel. Ce qui est déplorable, c’es qu’au moment où toutes les tendances nationales se lancent dans le processus pour la sortie de cette crise, que l’on veut taire les journalistes. Pour nous résumer, l’état de santé de journaliste incarcéré est très dégradé et inspire beaucoup d’inquiétude. Au lieu de vouloir éliminer à petit feu la presse écrite, il souhaitable que les autorités prennent leurs responsabilités avant qu’un incident arrive.

 

En évidence, les journalistes controversés, seraient aussi passionnellement détesté par certains entourages de la présidente Catherine Samba-Panza qui les trouvent d’une « incommensurable mauvaise foi » à l’égard du régime actuel, dénonçant un « acharnement à critiquer » et une « fixation malsaine », proche du conflit personnel, sur la personne de Catherine Samba-Panza.
 

La presse écrite privée qui est désormais dans le viseur des autorités de la transition, meure ou survive, la graine de la liberté de la presse semée par ses promoteurs continuera de germer.
 

 



18/04/2014

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