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Cameroun : Un réfugié centrafricain coupe la main d'un officier de police camerounais

Bernard Shu, officier de police principal et commissaire de sécurité du 3ė arrondissement de Bertoua, passera le reste de sa vie avec un demi-bras droit.

 [Par Armand Ougock|Mis à jour|11/06/14]

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Un réfugié centrafricain coupe la  main d’un commissaire de police camerounais. L’auteur du crime est soupçonné d’être un rebelle. La scène a eu lieu cet après-midi à Bertoua, chef-lieu de la région de l’Est Cameroun. L’on ignore pour l’heure s’il s’agit d’un membre de la Seleka ou anti-Balaka.

Depuis le début de la matinée, le réfugié centrafricain menaçait les passants avec sa machette. Certaines personnes ont été blessées. Le commissaire camerounais de police a eu le bras coupé au niveau du poignet, lorsqu’il tentait d’intervenir, pour faire régner l’ordre.

Son poignet coupé est tombé. Il a été ramassé par les sapeurs-pompiers de la localité. Le centrafricain a été lynché par les populations en colère.

Le Cameroun partage une longue frontière avec la république centrafricaine. La frontière entre les deux pays est longue de plusieurs centaines de plus de 150 kms. Déplus, depuis le début de la crise centrafricaine, le Cameroun est confronté à un afflux de réfugiés.

Selon le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), plus de 4000 réfugiés entrent au Cameroun chaque semaine. L’on dénombre plus de 200 000 centrafricains réfugiés au Cameroun. Ils sont principalement installés dans la région de l’Est. De plus en plus, on peut les voir à Yaoundé. Les populations locales accusent les étrangers d’être à l’origine de la montée de l’insécurité dans la ville.

©koaci



11/06/2014

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