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Centrafrique : une participation en recul pour un scrutin apaisé

Africa7-Mis à jour le, 15/02/2017

Les électeurs centrafricains ont voté dans le calme, dimanche, pour le second tour de l'élection présidentielle et le premier tour des élections législatives. La participation a toutefois marqué un recul.

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Hormis une participation plus faible qu’espérée, rien à signaler en Centrafrique, où deux millions d'électeurs ont voté dimanche dans le calme pour choisir, entre les deux anciens Premiers ministres Anicet Georges Dologuélé et Faustin Archange Touadéra, un président qui devra sortir le pays de trois ans de violences intercommunautaires.

Le dépouillement des bulletins a commencé après la fermeture des bureaux, qui est parfois intervenue avec une heure de retard, mais les premiers résultats ne devraient pas être connus avant plusieurs jours, "début mars" selon l’envoyé spécial de France 24, Anthony Fouchard.

Une participation en recul

À Bangui, les centres de vote n'ont pas connu l'affluence du premier tour du 30 décembre, lorsque de longues files d'attente s'étaient formées. "L’affluence a été bien moindre qu’au premier tour de l’élection présidentielle : nous avons parcouru une dizaine de bureaux de vote et à chaque fois, cela a été le même constat. (…) Beaucoup, beaucoup moins de monde (…) l’après midi, (où) les bureaux sont restés quasiment déserts", raconte Anthony Fouchard.

Pour la présidente de l'Autorité nationale des élections (ANE), Marie Madeleine N'Kouet Hoornaert, le scrutin s’est globalement bien déroulé, "sauf quelques soucis dans certains bureaux de vote" où des électeurs ont été refoulés. Il faut en effet être inscrit sur les listes et présenter une pièce d'identité pour voter.

"Une avancée déterminante"

Le nouveau ministre français des Affaires étrangère, Jean-Marc Ayrault, s’est réjoui de la tenue du second tour de l'élection présidentielle, "une avancée déterminante pour le pays et la région". Il a appelé "l'ensemble des acteurs politiques à attendre dans le calme la publication des résultats".

La Minusca, forte de 10 000 hommes, appuyée par les forces de Sangaris, est mobilisée pour assurer la sécurité du vote, notamment dans le quartier musulman du PK5 à BAngui, afin d'éviter toute provocation.

Le pays connaît une relative période d'accalmie depuis plusieurs mois et le premier tour s'était déroulé sans incident majeur.

France24 & AFP



15/02/2016

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