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République centrafricaine : Rien ne peut justifier les violences actuelles, déclare l’Experte de l’ONU

 

GENEVE (© APO) -|Mise à jour|30-04-2014- L’Experte indépendante des Nations unies sur la situation des droits de l’homme en République centrafricaine (RCA) s'est exprimée sur les violences en RCA.

  hcndh.pngHaut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l'Homme-Genève -Suisse

 

L’Experte indépendante des Nations unies sur la situation des droits de l’homme en République centrafricaine (RCA), Marie-Thérèse Keita-Bocoum, a condamné ce mercredi avec la plus grande fermeté les attaques perpétrées contre des convois humanitaires à Dissikou et contre le centre de santé de Nanga Boguila.

« Ces actes constituent un manquement au droit international humanitaire dont les auteurs et les instigateurs ne doivent pas rester impunis », a déclaré Mme Keita-Bocoum. « Attaquer ou tuer les personnes ne prenant pas part aux hostilités constitue une violation grave de l’article 3 commun aux quatre Conventions de Genève. »

« J’en appelle à ceux qui se livrent à ces genres d’attaques pour leur rappeler qu’ils ont l’obligation de respecter les droits de l’homme en général et les droits des déplacés en particulier, et que rien ne saurait justifier leurs actes odieux et les violences actuelles en RCA. J’exhorte donc le gouvernement à ouvrir des enquêtes afin d’identifier les coupables, les arrêter et les traduire devant la justice », a déclaré l’Experte indépendante.

« J’exhorte en outre les forces internationales à prendre toutes les mesures appropriées pour assurer la sécurité et la protection des civils et des convois humanitaires afin d’annihiler ces actes criminels », a-t-elle poursuivi.

La déclaration de l’Experte indépendante intervient alors que des attaques perpétrées le 28 avril à Dissikou – ville située à quelque 25 kilomètres de Dekoa – contre un convoi humanitaire qui transportait environ 1 300 musulmans du quartier PK12 à Bangui en direction de Kabo et Sido ont couté la vie à deux personnes et blessé six autres.

Cette déclaration fait également suite à des informations indiquant que des rebelles musulmans lourdement armés auraient ouvert le feu le samedi 26 avril dans les locaux d’un hôpital de Nanga-Boguila, à 100 kilomètres de Bossangoa, tuant 22 personnes, dont trois agents de santé locaux employés par Médecins Sans Frontières.

 

© SOURCE - United Nations – Office of the UN High Commissioner for Human Rights (OHCHR) -Suisse, 30 avril 2014



30/04/2014

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