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RCA: les Anti-balaka maintiennent leur position en faveur de la démission de Samba Panza

 [ Par  Sylvestre krock | Mis à jour|lundi 13 octobre 2014 ]

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Au lendemain de négociations entamées samedi.

La milice chrétienne Anti-Balaka a maintenu, dimanche, sa position  en faveur de la  démission de la présidente centrafricaine Catherine Samba Panza comme solution à la crise du pays au lendemain de négociations entamées samedi.

« L’ultime solution pour le retour définitif de la paix en République centrafricaine, c’est la démission sans condition de Catherine Samba Panza et de son Premier ministre. » a déclaré, dimanche, Igor Lamaka porte-parole des Anti-balaka à la presse.

« Toujours attachés à la paix, nos positions vont rester intactes dans la ville de Bangui. Nous ne bougerons pas. Parce que le mouvement Anti-balaka est l’émanation du peuple centrafricain. », a ajouté Lamaka.

Cette position a été confirmée par le capitaine Joachim Kokaté qui a déclaré à Anadolu : «  Catherine Samba Panza et son Premier ministre Mahamat Kamoun doivent démissionner. Nous gardons notre position. Toutefois, nous en appelons à la diligence du médiateur dans la crise centrafricaine, le Président Dénis Sassou Ngesso pour prendre cet aspect en main ».

Dans le souci de mettre fin à la flambée de violence déclenchée mardi, les leaders Anti-balaka ont été reçus, samedi, par la présidente centrafricaine Catherine Samba Panza. Cinq points ont été mis par les leaders de la milice sur la table des négociations à savoir : la libération des membres du mouvement  arrêtés, l’arrêt de toute traque contre les responsables et miliciens anti-balaka, la prise en compte de la milice au sein du Conseil national de Transition (CNT), la réhabilitation  de ses cadres limogés de la fonction publique et, la démission du gouvernement de Mahamat Kamoun ; lequel dernier point n’a pas été retenu par la présidente de transition qui souhaite que tout ce qui touche aux institutions de la République ne soit pas abordé dans le contexte actuel de la crise.

Un calme précaire règne toujours à Bangui depuis vendredi après trois jours  de  tensions  intercommunautaires entre musulmans et chrétiens après la mort d’un musulman brulé vif entrainant la capitale centrafricaine dans une escalade qui a fait plus de 14 morts  dont un casque Bleu.

 

©AA



13/10/2014

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