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Centrafrique :un nouveau gouvernement attendu

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 Premier ministre André Nzapayéké

Bangui- [Mise à jour|21 mai 2014]-La Centrafrique est ce mardi dans l’attente d’un remaniement ministériel, conformément à l’annonce faite la veille par le Premier ministre André Nzapayéké qui, citant la présidente de transition Catherine Samba-Panza, a précisé que la nouvelle équipe gouvernementale sera de large rassemblement où toutes les 16 préfectures du pays seront représentées. »C’est le peuple centrafricain dans sa diversité qui sera réuni au sein ce gouvernement. Puisque, ce sera un gouvernement pour tous les Centrafricains. Il défendra avec ferveur l’intégralité du territoire national », a-t-il martelé.

Selon M Nzapayéké, la priorité de ce gouvernement retouché sera la sécurité et la bonne pratique dans la gestion de la chose publique en vue de l’organisation des élections d’ici février 2015, mais aussi la reconstruction rapide des forces centrafricaines de défense et de sécurité (Police, Gendarmerie et Armée).

Déjà, les femmes de la plateforme pour la participation politique de la femme centrafricaine à la consolidation de la paix en Centrafrique (G23), par la voix de leur présidente par intérim Bernice Ouango Ndackalla, demandent au chef du gouvernement de respecter la parité homme/femme dans la formation du nouveau gouvernement.

Elles sont même allées loin en s’opposant à la nomination des représentants des milices aux postes de ministres de la Défense et de la Sécurité publique.

 »Que les ministères de la défense et de la sécurité ne soient ni confiés à la Séléka ni aux anti-Balaka », ont-elle souligné, attirant l’attention de la communauté nationale et internationale sur les conséquences incalculables d’une telle décision.

 »C’est mieux de reconduire dans ce gouvernement les acteurs politiques qui ont signé l’accord de Libreville. C’est une crise politique qui nécessite des solutions politiques », a confié à APA l’ancien député Eric Sorongopé, président d’une association politique.

Il ne voit pas d’inconvénient à ce qu’un Séléka ou un anti-Balaka soient dans le gouvernement, pourvu seulement, souligne-t-il, qu’ils soient honnêtes et compétents.

 

 

© APA

 



21/05/2014

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