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Centrafrique: APPEL A LA MOBILISATION GENERALE DU PEUPLE CENTRAFRICAIN

[ Par  Faustin ZAMETO MANDOKO |Mis à jour|lundi 15 septembre 2014 ]

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APPEL A LA MOBILISATION GENERALE DU PEUPLE CENTRAFRICAIN :
Pour un Centrafrique Uni et Fort


Centrafricaines, Centrafricains,
Chers compatriotes,
Nous sommes aujourd’hui confrontés à un immense défi ; celui d’établir un pacte d’alliance entre tous les Centrafricains. En République Centrafricaine, dans les villages, dans les campagnes les plus lointaines, dans les champs, dans leur lieu de travail, dans la rue, des voix des femmes et des hommes s’expriment de plus en plus, pour dire haut et fort
- non à l’indifférence qui plonge de millions de citoyens dans la précarité, dans la misère,
- non à l’insécurité inhérente aux conflits armés à répétition, sur fond d’instabilité politique et économique chronique
- Nous voulons le changement
- Nous voulons participer à la construction du pays et à la l’organisation d’une nouvelle société centrafricaine sur des bases saines et transparentes.

  • Ce n’est pas le désintéressement supplémentaire dont nous en avons besoin dans notre vie quotidienne et de tous les Centrafricaines et les Centrafricains.
  • Ce n’est pas une politique d’indifférence que nous avons besoin mais la solidarité de toutes et de tous
  • Celles et ceux qui participent à une politique économique,
  • Celles et ceux qui assurent la sécurité des uns et des autres

Depuis plus d’un quart de siècle la République Centrafricaine affiche successivement une incohérence sans précédent
- dans l’absence de l’Etat sur toute l’étendue du territoire,
- dans l’absence d’une structure économique viable,
- dans la progression inquiétante de la dette publique
Pendant toutes ces années, un sentiment de fatalité pèse sur les épaules de millions de Centrafricaines et de Centrafricains, qui ne croient plus en eux et surtout en la capacité de leurs responsables politiques d’améliorer leur condition de vie ou tout simplement leur existence.
Notre pays est en faillite, en faillite de femmes et d’hommes capables de relever le défi, en faillite d’idées, en faillite de prospectives. Des millions de familles centrafricaines vivent dans l’extrême pauvreté. L’école ne donne plus la chance à leurs enfants de s’épanouir, les centres hospitaliers sont devenus des mouroirs. Dans tout le pays la quasi-totalité des familles ont recours aux soins traditionnels aux risques de leur vie. Beaucoup de Centrafricaines et de Centrafricains sont soucieux à la pensé de ne pouvoir garantir l’avenir de leurs enfants et leur offrir une vie meilleure.
C’est le résultat d’une longue période de politique déficiente, car pendant toutes ces années les gouvernements successifs ne se sont pas réellement préoccupés de l’économie centrafricaine ni à résoudre le problème d’autosuffisance alimentaire, ni à répondre aux besoins réels de la société centrafricaine.
Les gouvernements successifs ont entraîné la République Centrafricaine dans une spirale du recul du droit au travail mettant en cause l’unité nationale bâtie sur notre langue nationale le « Sango », fruit de l’acceptation de l’autre à travers les mariages interethniques, interreligieux et à travers les pactes d’alliances intercommunautaires, une valeur culturelle unique dont l’origine a une profondeur historique sans équivalent depuis « l’Oubangui-Chari » jusqu’à la République, cette valeur culturelle constituant le socle de notre Nation et qui est en même temps un atout de notre avenir.
Nous avons été tous témoins de la déstructuration du système étatique, économique, sociale y compris celui de l’Unité et de la Dignité des Centrafricaines et des Centrafricains
Depuis plusieurs mois de souffrance, nous voilà encore aujourd’hui confrontés pour une énième fois à une situation qui pour l’essentiel tourne autour des problèmes personnels.
Oui le temps est venu de nous retrouver encore ensemble, de nous parler, d’aborder des questions qui concernent “Notre Vivre Ensemble”, d’en tirer les leçons et de nous tourner définitivement vers l’avenir.

Nous nous posons les questions suivantes :
- Sommes-nous entrain de régler les problèmes de la République ? Lesquels ?
- Les choix économiques de développement de la République ? Lesquels ?
- Les questions qui touchent à la misère structurelle que traverse la République ? Lesquelles ?
- Les questions liées à la santé pour tous dans notre République ? Lesquelles ?
- La question de la pauvreté chronique que traverse la République ? Lesquelles ?
- Les questions de l’intégrité territoriales et de la sécurité de la République ? Lesquelles ?
Non. Nous sommes toujours et toujours en train de poser des problèmes personnels.
La République Centrafricaine affiche successivement une incohérence sans précédent dans sa mission en tant qu’Etat indépendant et Républicain. En l’absence d’une structure administrative réelle, outil principal de régulation économique d’un Etat de droit et de paix, favorise une progression inquiétante de l’insécurité, de l’injustice, de l’arbitraire et de la corruption.

Chers amis,
Centrafricaines, Centrafricains
Il y a des moments de la vie d’une nation, où son peuple, fatigué d’être tout simplement à la une des journaux du monde entier pour des raisons de désordres, d’incompétences, de manque de vision, de bouleversements socio- économique, parce que politiquement affaibli, décide enfin d’assumer son avenir, d’affirmer sa volonté de retrouver sa place dans le concert des nations.
Au regard de l’immensité et de la complexité des défis, la République Centrafricaine a plus que jamais besoin de mobiliser toutes les ressources humaines et institutionnelles dont elle dispose pour asseoir les bases d’une véritable stratégie de paix et de développement. C’est dans cette perspective que s’inscrit notre proposition dans un cadre stratégique de la réinstauration de l’autorité de l’Etat, de la justice, de lutte contre l’insécurité qui permettra de mettre ensemble tous les efforts devant conduire notre pays la République Centrafricaine vers de meilleurs horizons avec l’appui de nos principaux partenaires au niveau de la sous-région.

Centrafricaines, Centrafricains,
Chers compatriotes,
Vous qui êtes dans les villages, dans les campagnes dans les villes c’est à vous que nous nous adressons, c’est à la fois un honneur et un plaisir, au jour d’aujourd’hui de vous parler du Centrafrique, de la République et donc d’une proposition de sortie de crise.

L’enjeu de cette proposition de sortie de crise est de mettre fin :
- A la République Centrafricaine qui souffre,
- A la République Centrafricaine qui pleure,
- A la République Centrafricaine qui ne cesse de compter ses morts
L’enjeu de cette proposition de sortie de crise c’est refuser que tout vienne d’une seule personne, d’une seule famille, d’une seule ethnie, d’un seul clan, d’un seul raisonnement, d’un seul parti.
L’enjeu de cette proposition va bien au-delà de nos intérêts personnels, c’est se consacrer à l’intérêt de la République, préservé son intégrité territoriale, son unité, face aux démons de la division.
L’enjeu de cette proposition c’est de nous aimer.
L’enjeu de cette proposition c’est d’arriver à un consensus national et nous tourner définitivement vers l’avenir pour relever le défi de la pauvreté et de la misère.
L’enjeu de cette proposition c’est la République Centrafricaine, notre Oubangui-Chari.

C’est pour en finir avec cette politique de déstructuration de la cohésion sociale du recul socio-économique, de blocage permanent de la politique nationale et internationale que nous voulons tirer pleinement les leçons du passé et être le porteur d’un réel espoir de changement pour la mise en place d’un modèle de société fondé sur la valorisation du travail au service de la justice et de la dignité du peuple centrafricain que nous vous faisons cette proposition des grands axes suivants :

A) – La mise en place d’une nouvelle équipe restreinte de 10 à 15 personnes
- prête à assumer les responsabilités de changement,
- Une équipe qui a une haute conception de l’Etat
- Une équipe attachée à la laïcité facteur d’unité, de dignité et de notre cohésion nationale
- Une équipe capable de prendre des décisions difficiles en pensant à tous ceux qui sont morts,

  • tout simplement parce qu’ils sont chrétiens,
  • tout simplement parce qu’ils sont musulmans,
  • tout simplement parce qu’ils sont du Nord, du Sud, de l’Ouest de l’Est.
  • Ou encore chers compatriotes, tout simplement parce qu’ils sont Gbaya, Banda, Yakoma, Ngbaka, Zandé, Nzakara, Gbougou, Yakpa, Gbanziri, etc….

Parce que l’impunité engendre la haine, l’impunité engendre la division, l’impunité engendre l’indifférence, l’impunité engendre l’incapacité de vivre ensemble.
- Une équipe capable de garantir l’indépendance de la justice dans le respect des droits et de la dignité des femmes et des hommes
- Une équipe capable de faire le choix des femmes et des hommes en respectant tout simplement leurs compétences et ayant une prospective pour la République.

  • Dans le domaine de la Défense nationale
  • Dans le domaine de la sécurité intérieur de l’Etat
  • Dans le domaine des mines et de l’Energie
  • Dans le domaine de la politique Etrangère
  • Dans le domaine de l’Economie et des Finances
  • Dans le domaine des Postes et Télécommunications
  • Dans le domaine de l’éducation

La mission de cette nouvelle équipe est de :

B) Réinstaurer l’autorité de l’Etat dans son intégrité territoriale, de réaffirmer le rôle de l’Etat vis-à-vis duquel les grandes régions Centrafricaines ont fait apparaître une forte demande.
- L’Etat doit être stratège.
- L’Etat doit éclairer l’avenir.
- L’Etat doit aussi conserver et assurer pleinement le rôle de régulation et de financement qui est le sien.
Dans ce contexte, il est primordial de rappeler d’entrée de jeu les principales responsabilités qui incombent à l’Etat et les domaines qui doivent continuer d’être défini au plan national :
- l’éducation,
- la santé,
- la sécurité,
- l’énergie,
- la recherche,
- le maintien d’un cadre national pour les formations et les diplômes, garantie de la cohésion de l’offre de formation sur l’ensemble du territoire et de l’équilibre entre les différents secteurs, programmation nationale de grandes priorités…..
Ce n’est qu’à l’intérieur d’un cadre ainsi défini et clairement réaffirmé que pourront être sereinement déclinées les modalités d’exercice des responsabilités de l’Etat

La réinstauration de cette autorité de l’Etat sera relayé sur toute l’étendue de la République par :
C) La mise en place d’un Conseil National Consultatif Provisoire constitué des notables venant de toutes les communes soit 174 notables au total avec comme objectif de réaffirmer l’autorité de l’Etat par :

- la réouverture des établissements publics

  • Ecoles,
  • Des centres de santé,
  • Des instituts de formation
  • Des organes de sécurité : la police, la gendarmerie, les douanes, la garde forestière, les divers services des impôts

- Et créer un espace démocratique moderne par la mise en place des collectivités locales comme :

  • les conseils sous-préfectoraux
  • et préfectoraux

Cet organe de liaison avec le pouvoir central aura pour mission précise ; la défense des libertés individuelles et de réconcilier le peuple centrafricain avec le politique en commençant par les élections :
- régionales,
- municipales,
- législatives
- et présidentielle.
En somme construire un Etat Social en proposant aux Centrafricaines et Centrafricains un programme de société qui renforce les fondements de l’Unité nationale et qui ressoude les relations entre les partenaires sociaux et la Dignité des Travailleurs,

Centrafricaines, Centrafricains,
Chers compatriotes
La Renaissance de notre pays dépend de nous, de la volonté de nous battre contre les démons qui nous habitent et nous empêchent de faire le bon choix entre le bien et le mal, Unissons-nous dans la Dignité et levons nous tous comme un seul homme pour libérer et défendre notre Oubangui-Chari.

Vive la République,
Vive l’Oubangui-Chari,
Vive l’Union des Démocrates Centrafricains.

Faustin ZAMETO MANDOKO
> Président de l’Union des Démocrates

APPEL A LA MOBILISATION GENERALE DU PEUPLE CENTRAFRICAIN :
Pour un Centrafrique Uni et Fort


Centrafricaines, Centrafricains,
Chers compatriotes,
Nous sommes aujourd’hui confrontés à un immense défi ; celui d’établir un pacte d’alliance entre tous les Centrafricains. En République Centrafricaine, dans les villages, dans les campagnes les plus lointaines, dans les champs, dans leur lieu de travail, dans la rue, des voix des femmes et des hommes s’expriment de plus en plus, pour dire haut et fort
- non à l’indifférence qui plonge de millions de citoyens dans la précarité, dans la misère,
- non à l’insécurité inhérente aux conflits armés à répétition, sur fond d’instabilité politique et économique chronique
- Nous voulons le changement
- Nous voulons participer à la construction du pays et à la l’organisation d’une nouvelle société centrafricaine sur des bases saines et transparentes.

  • Ce n’est pas le désintéressement supplémentaire dont nous en avons besoin dans notre vie quotidienne et de tous les Centrafricaines et les Centrafricains.
  • Ce n’est pas une politique d’indifférence que nous avons besoin mais la solidarité de toutes et de tous
  • Celles et ceux qui participent à une politique économique,
  • Celles et ceux qui assurent la sécurité des uns et des autres

Depuis plus d’un quart de siècle la République Centrafricaine affiche successivement une incohérence sans précédent
- dans l’absence de l’Etat sur toute l’étendue du territoire,
- dans l’absence d’une structure économique viable,
- dans la progression inquiétante de la dette publique
Pendant toutes ces années, un sentiment de fatalité pèse sur les épaules de millions de Centrafricaines et de Centrafricains, qui ne croient plus en eux et surtout en la capacité de leurs responsables politiques d’améliorer leur condition de vie ou tout simplement leur existence.
Notre pays est en faillite, en faillite de femmes et d’hommes capables de relever le défi, en faillite d’idées, en faillite de prospectives. Des millions de familles centrafricaines vivent dans l’extrême pauvreté. L’école ne donne plus la chance à leurs enfants de s’épanouir, les centres hospitaliers sont devenus des mouroirs. Dans tout le pays la quasi-totalité des familles ont recours aux soins traditionnels aux risques de leur vie. Beaucoup de Centrafricaines et de Centrafricains sont soucieux à la pensé de ne pouvoir garantir l’avenir de leurs enfants et leur offrir une vie meilleure.
C’est le résultat d’une longue période de politique déficiente, car pendant toutes ces années les gouvernements successifs ne se sont pas réellement préoccupés de l’économie centrafricaine ni à résoudre le problème d’autosuffisance alimentaire, ni à répondre aux besoins réels de la société centrafricaine.
Les gouvernements successifs ont entraîné la République Centrafricaine dans une spirale du recul du droit au travail mettant en cause l’unité nationale bâtie sur notre langue nationale le « Sango », fruit de l’acceptation de l’autre à travers les mariages interethniques, interreligieux et à travers les pactes d’alliances intercommunautaires, une valeur culturelle unique dont l’origine a une profondeur historique sans équivalent depuis « l’Oubangui-Chari » jusqu’à la République, cette valeur culturelle constituant le socle de notre Nation et qui est en même temps un atout de notre avenir.
Nous avons été tous témoins de la déstructuration du système étatique, économique, sociale y compris celui de l’Unité et de la Dignité des Centrafricaines et des Centrafricains
Depuis plusieurs mois de souffrance, nous voilà encore aujourd’hui confrontés pour une énième fois à une situation qui pour l’essentiel tourne autour des problèmes personnels.
Oui le temps est venu de nous retrouver encore ensemble, de nous parler, d’aborder des questions qui concernent “Notre Vivre Ensemble”, d’en tirer les leçons et de nous tourner définitivement vers l’avenir.

Nous nous posons les questions suivantes :
- Sommes-nous entrain de régler les problèmes de la République ? Lesquels ?
- Les choix économiques de développement de la République ? Lesquels ?
- Les questions qui touchent à la misère structurelle que traverse la République ? Lesquelles ?
- Les questions liées à la santé pour tous dans notre République ? Lesquelles ?
- La question de la pauvreté chronique que traverse la République ? Lesquelles ?
- Les questions de l’intégrité territoriales et de la sécurité de la République ? Lesquelles ?
Non. Nous sommes toujours et toujours en train de poser des problèmes personnels.
La République Centrafricaine affiche successivement une incohérence sans précédent dans sa mission en tant qu’Etat indépendant et Républicain. En l’absence d’une structure administrative réelle, outil principal de régulation économique d’un Etat de droit et de paix, favorise une progression inquiétante de l’insécurité, de l’injustice, de l’arbitraire et de la corruption.

Chers amis,
Centrafricaines, Centrafricains
Il y a des moments de la vie d’une nation, où son peuple, fatigué d’être tout simplement à la une des journaux du monde entier pour des raisons de désordres, d’incompétences, de manque de vision, de bouleversements socio- économique, parce que politiquement affaibli, décide enfin d’assumer son avenir, d’affirmer sa volonté de retrouver sa place dans le concert des nations.
Au regard de l’immensité et de la complexité des défis, la République Centrafricaine a plus que jamais besoin de mobiliser toutes les ressources humaines et institutionnelles dont elle dispose pour asseoir les bases d’une véritable stratégie de paix et de développement. C’est dans cette perspective que s’inscrit notre proposition dans un cadre stratégique de la réinstauration de l’autorité de l’Etat, de la justice, de lutte contre l’insécurité qui permettra de mettre ensemble tous les efforts devant conduire notre pays la République Centrafricaine vers de meilleurs horizons avec l’appui de nos principaux partenaires au niveau de la sous-région.

Centrafricaines, Centrafricains,
Chers compatriotes,
Vous qui êtes dans les villages, dans les campagnes dans les villes c’est à vous que nous nous adressons, c’est à la fois un honneur et un plaisir, au jour d’aujourd’hui de vous parler du Centrafrique, de la République et donc d’une proposition de sortie de crise.

L’enjeu de cette proposition de sortie de crise est de mettre fin :
- A la République Centrafricaine qui souffre,
- A la République Centrafricaine qui pleure,
- A la République Centrafricaine qui ne cesse de compter ses morts
L’enjeu de cette proposition de sortie de crise c’est refuser que tout vienne d’une seule personne, d’une seule famille, d’une seule ethnie, d’un seul clan, d’un seul raisonnement, d’un seul parti.
L’enjeu de cette proposition va bien au-delà de nos intérêts personnels, c’est se consacrer à l’intérêt de la République, préservé son intégrité territoriale, son unité, face aux démons de la division.
L’enjeu de cette proposition c’est de nous aimer.
L’enjeu de cette proposition c’est d’arriver à un consensus national et nous tourner définitivement vers l’avenir pour relever le défi de la pauvreté et de la misère.
L’enjeu de cette proposition c’est la République Centrafricaine, notre Oubangui-Chari.

C’est pour en finir avec cette politique de déstructuration de la cohésion sociale du recul socio-économique, de blocage permanent de la politique nationale et internationale que nous voulons tirer pleinement les leçons du passé et être le porteur d’un réel espoir de changement pour la mise en place d’un modèle de société fondé sur la valorisation du travail au service de la justice et de la dignité du peuple centrafricain que nous vous faisons cette proposition des grands axes suivants :

A) – La mise en place d’une nouvelle équipe restreinte de 10 à 15 personnes
- prête à assumer les responsabilités de changement,
- Une équipe qui a une haute conception de l’Etat
- Une équipe attachée à la laïcité facteur d’unité, de dignité et de notre cohésion nationale
- Une équipe capable de prendre des décisions difficiles en pensant à tous ceux qui sont morts,

  • tout simplement parce qu’ils sont chrétiens,
  • tout simplement parce qu’ils sont musulmans,
  • tout simplement parce qu’ils sont du Nord, du Sud, de l’Ouest de l’Est.
  • Ou encore chers compatriotes, tout simplement parce qu’ils sont Gbaya, Banda, Yakoma, Ngbaka, Zandé, Nzakara, Gbougou, Yakpa, Gbanziri, etc….

Parce que l’impunité engendre la haine, l’impunité engendre la division, l’impunité engendre l’indifférence, l’impunité engendre l’incapacité de vivre ensemble.
- Une équipe capable de garantir l’indépendance de la justice dans le respect des droits et de la dignité des femmes et des hommes
- Une équipe capable de faire le choix des femmes et des hommes en respectant tout simplement leurs compétences et ayant une prospective pour la République.

  • Dans le domaine de la Défense nationale
  • Dans le domaine de la sécurité intérieur de l’Etat
  • Dans le domaine des mines et de l’Energie
  • Dans le domaine de la politique Etrangère
  • Dans le domaine de l’Economie et des Finances
  • Dans le domaine des Postes et Télécommunications
  • Dans le domaine de l’éducation

La mission de cette nouvelle équipe est de :

B) Réinstaurer l’autorité de l’Etat dans son intégrité territoriale, de réaffirmer le rôle de l’Etat vis-à-vis duquel les grandes régions Centrafricaines ont fait apparaître une forte demande.
- L’Etat doit être stratège.
- L’Etat doit éclairer l’avenir.
- L’Etat doit aussi conserver et assurer pleinement le rôle de régulation et de financement qui est le sien.
Dans ce contexte, il est primordial de rappeler d’entrée de jeu les principales responsabilités qui incombent à l’Etat et les domaines qui doivent continuer d’être défini au plan national :
- l’éducation,
- la santé,
- la sécurité,
- l’énergie,
- la recherche,
- le maintien d’un cadre national pour les formations et les diplômes, garantie de la cohésion de l’offre de formation sur l’ensemble du territoire et de l’équilibre entre les différents secteurs, programmation nationale de grandes priorités…..
Ce n’est qu’à l’intérieur d’un cadre ainsi défini et clairement réaffirmé que pourront être sereinement déclinées les modalités d’exercice des responsabilités de l’Etat

La réinstauration de cette autorité de l’Etat sera relayé sur toute l’étendue de la République par :
C) La mise en place d’un Conseil National Consultatif Provisoire constitué des notables venant de toutes les communes soit 174 notables au total avec comme objectif de réaffirmer l’autorité de l’Etat par :

- la réouverture des établissements publics

  • Ecoles,
  • Des centres de santé,
  • Des instituts de formation
  • Des organes de sécurité : la police, la gendarmerie, les douanes, la garde forestière, les divers services des impôts

- Et créer un espace démocratique moderne par la mise en place des collectivités locales comme :

  • les conseils sous-préfectoraux
  • et préfectoraux

Cet organe de liaison avec le pouvoir central aura pour mission précise ; la défense des libertés individuelles et de réconcilier le peuple centrafricain avec le politique en commençant par les élections :
- régionales,
- municipales,
- législatives
- et présidentielle.
En somme construire un Etat Social en proposant aux Centrafricaines et Centrafricains un programme de société qui renforce les fondements de l’Unité nationale et qui ressoude les relations entre les partenaires sociaux et la Dignité des Travailleurs,

Centrafricaines, Centrafricains,
Chers compatriotes
La Renaissance de notre pays dépend de nous, de la volonté de nous battre contre les démons qui nous habitent et nous empêchent de faire le bon choix entre le bien et le mal, Unissons-nous dans la Dignité et levons nous tous comme un seul homme pour libérer et défendre notre Oubangui-Chari.

Vive la République,
Vive l’Oubangui-Chari,
Vive l’Union des Démocrates Centrafricains.

 

Faustin ZAMETO MANDOKO
Président de l’Union des Démocrates



15/09/2014

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