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Bangui : Babacar Gaye demande l’application des décisions de Brazzaville

 [ Par  Thierry Khondé |Mis à jour|jeudi 16 octobre 2014 ]

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 Le Général Babacar Gaye, Chef de la Minusca, demande l’application de l’accord de cessation des hostilités de Brazzaville car selon lui, les tensions et violences de ces derniers jours sont en partie dues à la non-application de ce qui a été décidé à Brazzaville. Il a fait cette observation au cours d’une conférence de presse ce mercredi 15 octobre à Bangui.

« Le constat est très simple. Ce que nous avons lancé à Brazzaville n’avance pas au rythme souhaité », a fait observer le patron de la Minusca.

Il souhaite que chaque acteur contribue par le dépassement de soi, à l’application de ces décisions. Car la crise récurrente que traverse le pays n’est pas une « fatalité ».   « Il y a une solution  à toute crise. Elle passe par le dépassement des acteurs », a-t-il suggéré.

Pour lui, il faut que la classe politique et les responsables de la transition acceptent tous d’aller vers la 2ème et la 3ème phase du processus politique de Brazzaville qui est la porte de sortie de crise durable pour le  retour à l’ordre constitutionnel dans le pays.

Par ailleurs pour un retour de la paix définitive, la presse à poser la question de l’utilisation de la force et de la tolérance zéro contre les ennemis de la paix.  Le représentant du Secrétaire Général des Nations Unies a suggéré l’observation des trois leviers qui doivent être pris en compte pour stabiliser la crise en Centrafrique. Ces leviers ont leurs fondements dans les dispositions prévues par le Conseil de Sécurité des Nations Unies.

« En tout premier lieu, le levier politique, c’est ce qui explique le soutien du conseil de sécurité au processus politique dont les dispositions de l’emploi de la force contre les perturbateurs du processus politique (en cours) ». Il a ajouté que le deuxième levier est : « un minimum de sécurisation des population civiles. Il n’y a pas seulement l’action militaire, mais il faut essayer de prévenir les confrontations, de faire de la médiation, essayer de calmer les parties, c’est ce que nous avons fait au KM5 ». Et pour terminer, il a proposé le dernier levier qui est « la justice ». Pour ce dernier, il a expliqué qu’il appartient au gouvernement centrafricain de prendre des décisions et la communauté internationale et le Conseil de Sécurité soutiendront. 

Le représentant du Secrétaire Général des Nations unies, Babacar Gaye, revient d’une visite effectuée, hier mardi 15 octobre 2014, auprès du Médiateur International dans la crise centrafricaine, le Président Dénis Sassou N’Geusso.

 

©rjdhrca



16/10/2014

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