République Centrafricaine : les déplacés de la ville de Batangafo déplorent leurs conditions de vie
[La rédaction|Mis à jour|vendredi 8 août 2014 ]
Plusieurs déplacés de la ville de Batangafo déclarent vivre dans des conditions déplorables. Selon Hélène Agoumo, il n’est pas encore facile aux déplacés de circuler librement dans la ville. « Ce matin, la tension est moins forte par rapport à celle d’hier et des autres jours. Mais les déplacés ne peuvent pas effectuer des déplacements vers un autre site où ailleurs, à cause de la poursuite des opérations de ratissage menée par les forces internationales contre les hommes de l’ex Séléka dans la ville de Batangafo et ses périphéries », a déclaré cette cheffe de foyer.
Les besoins en eau et en nourriture sont devenus considérables. Une autre source réfugiée au site de l’hôpital raconte leur calvaire. « Toute la journée d’hier et même les autres jours, nous n’avons pas mangé ni bu de l’eau potable ». Elle a également fait savoir qu’Ils ont passé encore la nuit sans abris, dormons à même le sol. " C’est sous les arbres que nous avons eu à passer la nuit, une fois de plus sous les arbres".
Odile, une femme déplacée à la base de la Misca réitère les mêmes besoins. « C’est impossible de se rendre aux champs pour trouver de quoi à ce nourrir. L’accès à l’eau potable est difficile. Les enfants pleurent dans le site par ce qu’ils n’ont rien à manger » a-t elle déploré. Devant la situation préoccupante des déplacés de Batangafo, les ONGs humanitaires du Cluster Protection ont plaidé, dans une déclaration rendue publique le 1er août dernier, pour un accès humanitaire rapide à ces derniers.
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