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République Centrafricaine : Catherine Samba-Panza échange avec l'opposition

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La présidente de la transition en Centrafrique, Catherine Samba-Panza, a accordé à plusieurs membres de l’opposition des audiences au cours desquelles il a été beaucoup question de la lutte contre l’impunité suite aux graves violations des droits humains en Centrafrique et du réarmement des forces armées centrafricaines.


D'autres sujets liés au désarmement des milices, à la tenue à Bangui d'un dialogue inter centrafricain et surtout à la sécurisation des personnes et des biens ont été abordées durant ces audiences tenues mardi à Palais de la Renaissance à Bangui.

Louis Pierre Gamba et Ronaldy Sioké du Rassemblement Démocratique Centrafricain (RDC), Georges Anicet Doleguele de l'Union pour le Renouveau Centrafricain (URCA) et une délégation du parti travailliste Kwa Na Kwa (KNK) conduite par l'ancien Député Bertin Béa, secrétaire général, ont été les principaux leaders de l'opposition reçus par la présidente.

‘'Après la tuerie de Fatima, la cheffe de l'état a bien voulu nous recevoir. Cette démarche s'inscrit dans ce qu'elle appelle une transition inclusive concertée et consensuelle. Nous saluons cette initiative'', s'est réjoui, Bertin Béa, dans un entretien avec APA au sortir de son audience.

Face à cette montée de la violence, M Bea dit comprendre les réactions des uns et des autres et les appelle à la retenue. ‘'Il ne faut pas se mettre non plus dans un engrenage de violence de façon permanente parce que ce pays peut à travers ces violences connaître une explosion existentielle et disparaitre'', a-t-il soutenu.

Pour Ronaldy Sioké du RDC, la sécurité est la condition sine qua non de l'organisation des élections qui devraient mettre fin à la transition.

‘'Que cela soit question de la partition, ce qui se passe soit à Bambari, soit à Bangui c'est l'instrumentalisation de la jeunesse à des fins politiques et des politiques politiciennes'' a-t-il dénoncé, lançant un appel à la jeunesse du RDC pour la paix.

''Ce que l'URCA entend faire, c'est soutenir les actions des autorités de transition en vue de la normalisation du pays'', a déclaré, pour sa part, Georges Anicet Doléguélé.

Ces audiences ont lieu au moment où les Centrafricains attendent toujours la formation du nouveau gouvernement annoncé.

 

©APA



04/06/2014

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