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République Centrafricaine : Berberati, une partie des Anti-Balaka exige le départ de leur chef

 [Par JC Wanié-Wan |Mis à jour|vendredi 12 septembre 2014  ]

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Les habitants de la ville de Berberati ont été paniqués mercredi 10 septembre, suite à une tension entre les Anti-Balaka. Une partie de ces hommes encore armés a demandé le départ de leur responsable, accusé d’être à l’origine de plusieurs cas d’exactions. Cette revendication a été faite devant les autorités administratives.

D’après ce groupe de manifestants, leur  chef, Chrysostome Niapélé est à l’origine «  des viols, atteintes à la pudeur, menace contre la population, népotisme et les multiples cas de racket  des millions de francs CFA auprès des collecteurs de diamant », a déclaré Nestor  Ngougou Secrétaire Général des Anti- Balaka de Berberati.

Ces Anti-Balaka ont fait le tour des autorités déconcentrées de l’Etat qui sont dans cette zone, pour dévoiler les exactions commises par un de leur sur la population  civile. «  Ce comportement n’honore pas les miliciens Anti-Balaka, mais  nécessite plutôt le départ ou la démission de son responsable », a poursuivi Nestor  Ngougou.

Malgré ces agissements, Chrysostome Niapélé n’a pas réagit. Toutefois, la tension était vive dans la journée d’hier. Elle s’est calmée grâce à l’intervention du président de la délégation spéciale de cette ville,  Albert Eustache Nakombo.

Le RJDH a tenté sans succès d’entrer en contact avec la coordination des Anti-Balaka à Bangui pour avoir sa version sur cette mésentente.

 

© rjdhrca



12/09/2014

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