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 [ La rédaction |Mis à jour|1er août 2014 ]

Les déplacés du site du grand séminaire Saint Marc de Bimbo, souhaitent regagner leurs domiciles à cause des conditions  hygiéniques des sites qui sont  dures en cette saison des pluies. Cette préoccupation a été exprimée au cours d’une campagne de sensibilisation conduite mercredi 30 juillet, dans le camp, par l’ONG Save the Children.

Bertille Alexandrine Koundjan, déplacée sur ce site souhaite que le gouvernement fasse tout pour ramener la paix afin permettre aux déplacés de regagner leurs domiciles. Cette dernière justifie sa prise de position par la vie devenue dure sur le site, surtout pendant la saison des pluies. «Les conditions de vie sur le site ne sont plus vivables surtout au moment où la pluie revient. C’est pour cette raison que nous avons décidé de regagner nos domiciles car ici nous courrons de sérieux dangers par rapport à notre santé ».

Joachin, un des responsables des déplacés, a confié au RJDH que beaucoup de personnes veulent quitter le site. « Beaucoup d’entre nous éprouvent des difficultés par ce qu’ils dorment à même le sol. S’il pleut, l’eau pénètre dans certaines tentes  et l’humidité  fait courir le risque aux déplacés d’attraper des maladies. Le non assainissement du milieu, surtout les toilettes, fait que des asticots apparaissent des fois dans la cour du site ou même dans  des  tentes» a-t-il fait remarquer.

Une femme, déplacée sur le même site, déploré le manque de moustiquaire dans certains foyers, ce qui  est la cause des  cas de paludisme dont les enfants sont souvent victimes. Elle regrette également  l’arrêt de l’assistance apportée par les ONG internationales en d’hygiène et assainissement. Elle est également prête à rentrer chez elle, «mais il faut que la paix revienne ».
Sur le site du Grand Séminaire Saint Marc, vivent environs 2 000 déplacés internes, venus essentiellement des quartiers sud de la capitale.

©rjdhrca