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Centrafrique : Le collectif des patriotes demande la démission de Samba Panza

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Chers compatriotes, l’heure est grave, la nation est en péril notre pays n’a jamais connu une telle situation depuis son indépendance. La Centrafrique tend vers une guerre civile et une partition, les événements de de ces derniers temps notamment Bambari, PK5 et l’église de Fatima ne font que empirer un chaos déjà installé.

Il y’a trop de sangs centrafricains versés et combien de temps encore pour que nous puissions nous ressaisir, nous sommes toutes et tous rentrés dans le jeu des nations unies particulièrement de ces représentants en Centrafrique qui profitent de ce chaos. Nos hommes politiques ne font rien même pour dénoncer, ils sont pour la plupart complices et restent dans leurs petits calculs politiciens en détriment de l’intérêt national.

Le départ courageux de Djotodia et l’arrivée aux affaires de Madame Samba Panza devaient nous ramener un espoir malheureusement cette dernière est incapable, mal préparée et impuissante avec les membres de gouvernements qui ne visent que leurs intérêts personnels, nominations des proches aux postes clefs, un gouvernement sans feuille de route ni aucune action significative pour une réconciliation sinequanone au retour de la paix. Nous retiendrons de Madame la présidente que la confection des pagnes à son effigie véritable mépris pour le peuple centrafricain qui traverse un moment difficile.

Face à ce désastre, l’impuissance et l’incapacité avérée de ce gouvernement, le collectif des patriotes demande la démission pure et simple de Madame la présidente. Qu’elle remette le pouvoir à l’armée qui constituera un comité directoire (un comité de redressement national) pour piloter la transition.

Ce comité aura pour mission primordiale :

1°) – Le rétablissement en urgence de notre armée nationale avec son déploiement sur toute l’étendue du territoire car nous ne pouvons pas retrouver la paix, et notre intégrité territoriale sans notre armée nationale.

L’armée nationale doit protéger sa population quelle que soit sa confession religieuse et cela passe par la création, en urgence, des bases militaires, des postes de gendarmeries et polices avancés dans secteurs, quartiers et zones sensibles avec des unités spéciales proches qui vont à l’encontre de la population créant ainsi un climat de confiance nécessaire pour une réconciliation.

On ne doit pas nous priver de notre armée nationale sous faut prétexte d’un lynchage dont la responsabilité est attribuée à un de ses membres mal intentionné, un cas juste isolé.

L’armée nationale, la gendarmerie et la police centrafricaine ont toujours protégé, pendant des années, ces musulmans centrafricains voire même ces commerçants tchadiens et soudanais installés en Centrafrique ce qui leur a permis de mener à bien leurs commerces et élevages.

2°) - Le rétablissement de la justice

Donner des signaux forts pour la fin de l’impunité

Création des tribunaux spéciaux avec comparaisons immédiates pour ces auteurs de crimes sans partialité.

Arrestation immédiate de tous ceux qui prônent la partition du pays

Une justice indépendante dotée des moyens efficaces pour mener à bien ses actions

3°) - Le désarmement et réintégration

Toutes les forces non conventionnées doivent dépasser les armes, nos frères les antibalaka, reconnaissons-le, ont beaucoup protégé la population contre la barbarie de ces mercenaires sous le régime Djotodia mais qu’ils sachent et comprennent que l’heure est venue pour déposer les armes et cesser ces lynchages et laisser temps à la justice, au retour à l’ordre républicain de même les séleka doivent être désarmés de gré ou de force, ceux qui font partie, officiellement, de notre armée nationale doivent réintégrer leurs rangs quant aux mercenaires tchadiens et soudanais, ils doivent, impérativement, rentrer chez eux et c’est sur ce volet que nous aurions besoin des forces étrangères notamment la sangaris pour appliquer son mandat, la résolution 2127 dans son intégralité.

Car il est inadmissible que 6 mois après l’intervention de la France dotée d’un mandat du conseil de sécurité des nations unies, la situation perdure, les éléments de Séleka détiennent encore des armes même dans la capitale et les antibalaka continuent de lyncher nos frères musulmans.

Nous voulons la paix, il est difficile lors qu’on perd des proches dans des pareilles circonstances mais la vengeance appelle la vengeance. Œuvrons nous, toutes et tous pour une unité nationale.

Nous avons besoin de tout le monde, ces musulmans fils du pays ont, aussi, beaucoup contribuer pour l’économie de ce pays, soyons concrets imaginer la Centrafrique sans ces éleveurs peuls, combien nous coûterait un kilo de viande de bœuf ? Un exemple simple parmi tant d’autres.

Certes, ils se sont trompés, nos frères musulmans en suivant bêtement ces mercenaires étrangers à leur arrivée au pouvoir, qu’ils reconnaissent et se ressaisissent et que nous leur pardonnions pour l’amour de Dieu.
Dans le but de garantir l’unité nationale, le retour de la paix et l’autorité de l’Etat sur toute l’étendue du territoire, nous renouvelons une fois de plus, notre demande de démission de Madame la présidente avec son gouvernement.

Toutes nos condoléances aux familles éprouvées


Vive la République, vive la Centrafrique


Fait, à Paris le 30 Mai 2014
Pour le collectif des Patriotes
Jean Beto



01/06/2014

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