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A Bria, les forces internationales jouent l’apaisement

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(Publié le 12-04-2014  à 08:54 par RFI )   Situation toujours très tendue à Bria après des affrontements entre des ex-Seleka et les forces internationales Misca et Sangaris. Après des manifestations hostiles à la présence des troupes internationales, deux soldats de la force africaine ont été blessés jeudi lors d'une embuscade des rebelles près de l'hôpital. Hier vendredi 11 avril, il n'y a pas eu de violences et une tentative de dialogue a été amorcée : une délégation de haut niveau s'est rendue sur place.

A Bria, les ex-Seleka se divisent désormais en deux camps. Certains sont prêts au compromis et à déposer les armes. Mais d'autres refusent la présence des forces Misca et Sangaris. « Avec un groupe, ça se passe mal et la situation est très tendue », explique le général Issa Issaka. Ce haut responsable de l'ancienne rébellion, le général Soriano, patron de la force française Sangaris et le ministre de l'Administration du territoire Aristide Sokambi, ont réuni durant plusieurs heures des médiateurs, des sages, des notables, des administratifs et quelques officiers rebelles pour tenter de calmer les esprits.

 → A (RE)LIRE : RCA: tensions à Bria après le déploiement des forces internationales

« Ils leur ont réexpliqué la mission des troupes internationales et dit que ça ne servait à rien de les rejeter parce qu'elles ont un mandat de l'ONU », confie une source. Mais les rebelles, qui seraient plusieurs centaines en ville, ne sont pas tous prêts à rentrer dans le rang.

« Des voyous... »

« Il y a un groupe dissident, mené par un général, qui refuse l'apaisement. Ils considèrent Bria comme leur territoire et se comportent en voyous », indique un cadre administratif, qui accuse ces hommes de manipuler les populations.

En ville, des barricades tenues par des civils, parfois très jeunes, sont encore visibles. Et des ex-Seleka lourdement armés tiennent toujours des positions. « La population vit dans la psychose. Certains rebelles promettent de s'en prendre à nous si Misca et Sangaris partent », confie un habitant.



13/04/2014

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