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Centrafrique: l'illégitimité et a moralité douteuse de la présidente de transition centrafricaine.

Source Gabonlibre

Recherchiste: Par  Gervais Mboumba, militant des droits de l'homme membre de la société civile internationale.

L'Afrique doit changer, mais avec quels dirigeants, avec quelle institution?
Au lendemain du départ forcé de Michel Djotodia du pouvoir en Centrafrique, y compris son premier ministre, une erreur impardonnable commise par les pays d'Afrique centrale en charge de ce dossier, y compris la France et la communauté internationale, c'est celle d'avoir laissé le CNT, jouer le rôle de parlement, fabriqué par la Séléka sous Djotodia et dont certains membres ne présentent publiquement qu'une énorme et encombrante étiquette d’incompétents.
C'est pourquoi, l'on n'hésiterait pas de dire que si ce parlement de transition illégale et illégitime doit être ''slaqué'' pour des raisons évidentes.

Par ailleurs, étant donné que c'est cette même transition qui a été fabriquée par Djotodia afin de lui donner un vernis de légalité, à son tour, ayant enfanté madame Samba en l'élisant comme présidente de la transition centrafricaine à coups d’enveloppes bien garnies d'argent de la haute maffia de grande corruption, elle n'est donc pas légale et légitime à conduite les affaires de l'État en Centrafrique durant toute la transition fut-elle de 12 mois.
Donc, nous disons que le chef de l'État actuel, madame Samba Catherine ne jouit que d'une illégalité et conséquemment d'une illégitimité.

-De la moralité politique publiquement irresponsable;

Oui, sans misogynie, nous pensons que tous ceux qui aspirent à diriger nos pays en Afrique, doivent être ''clean''.

Des nombreuses informations en notre possession placent madame Samba dans une situation d'immoralité publiquement reprochable ces dix dernières années.

C'est en Afrique où l'on ne cherche pas à savoir quel est le passé d'untel ou d'untel autre candidat, lorsqu'il s'agit de la gestion des affaires de l'État.

Un chef d'État, ça se respecte.

Pour un rétro-back évènementiel sur Catherine Samba, nous nous rappelons par exemple que lorsque Bozizé arrive au pouvoir en 2003, en 2004 il organise un Dialogue National. Il met en place un comité de mise en application des résolutions du dialogue. Il est très ami avec M. Sappot, mari d'une certaine Catherine Sappot née Souga.

Bozizé nomme la femme de son ami, Vice Président du comité. Celle-ci s'empresse de détourner les fonds du comité, au détriment des autres membres du comité.
Elle n'applique aucune des résolutions du Dialogue. Elle se rend à Cotonou pour voir Ange Félix Patassé, mais en profite aussi pour se rendre en prison rendre visite à Michel Djotodia. Leur amitié date-t-elle de cette époque? En tous les cas, sans affabulation aucune, il se dit que Catherine qui a la réputation d'être une femme légère, et dont Sappot a divorcé entretemps après l'avoir surprise au lit avec un certain Cyriaque Samba-Panza, est la maîtresse de Djotodia. Celle également du Général-criminel congolais du nom d' Essongo? Pas surprenant alors qu'elle ait été nommée par Décret, Maire de Bangui, et surtout qu'elle ait gardé le silence sur les massacres de ses administrés pendant tout le règne de Séléka. La Communauté Internationale a-t-elle mené une enquête de moralité sur cette personne qui semble encore plus incapable que son ami Djotodia à gérer la situation et protéger les Centrafricains? That's a question!