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Centrafrique : La LCDH considère l’arrestation par la CPI de Patrice Edouard Ngaissona comme la politique de deux poids deux mesures

 

 

L’arrestation ce matin par la Cour Pénale Internationale de Patrice Edouard Ngaïssona, coordonnateur des Anti-Balaka est qualifiée de politique de deux poids deux mesures par le président de la Ligue Centrafricaine des Droits de l’Homme Joseph Bindoumi. Il l’a fait savoir dans une interview accordée au RJDH quelques heures après l’arrestation.

L’arrestation par la CPI de Patrice Edouard Ngaissona intervient un mois après celle de Yékathom Rrombot. C’est ce qui amène Joseph Bindoumi, Président de la Ligue Centrafricaine des Droits de l’Homme (LCDH) à qualifier cette arrestation de tendancieuse, « quand on cherche les chefs Anti-Balaka, il faut arrêter les Séléka aussi. Comment en l’espace d’un mois on arrête deux leaders Antibalaka alors que ceux des Séléka ne sont même pas inquiétés ? Cette attitude prête à confusion et relève d’une politique de deux poids deux mesures », dénonce le président de la Ligue.

Joseph Bindoumi craint que ces arrestations à répétition pourraient créer de nouvelles tensions dans le pays, « il est possible que ce genre de comportement puisse entrainer le pays dans de nouvelles flambées de violences pare que personne nepeut comprendre que seuls les Antibalaka soient transférés à la CPI. Pour nous, si on arrête les Antibalaka, il faut bien mettre la main sur des gens comme Al Katim, AbdoulayeHissène, Ali Darass», fait-il savoir. Patrice Edouard Ngaïssona,coordonnateur des Anti-Balaka aille Ngaïssona a été à Paris. Il devrait être transférer la CPI qui a lancé depuis deux semaines un mandat d’arrêt contre lui.

©Par LCDH publié le 12/12/2018

 



13/12/2018

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