Bambari: les populations en fuite
Africa7-Mis à jour 09/03/2016
Le nombre de déplacées à Bambari a considérablement augmenté en raison des violences meurtrières de ces derniers jours aux environs de cette ville du Centre de la République centrafricaine
Hier poumon économique du pays, Bambari représente également le fief du Front patriotique pour la renaissance en Centrafrique (FPRC) et de l’Union pour la paix en Centrafrique (UPC), deux factions de l’ex-coalition de la Séléka, qui avait pris le pouvoir en mars 2013 à Bangui, avant d’être à son tour chassée moins d’un an plus tard.
La ville abrite aussi la base de l’un des trois états-majors dits régionaux (Bria et Kaga-Bandoro, dans le Nord, en sont les deux autres) de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA), en dehors du centre de commandement de Bangui, la capitale.
Quatre sites de déplacés sont implantés dans cette ville et ses environs, parmi lesquels figurent l’ex-base de la force française Sangaris, le site alternatif de la gendarmerie centrafricaine et l’aérodrome, à 14 kilomètres du centre-ville de Bambari.
La ville abrite aussi la base de l’un des trois états-majors dits régionaux (Bria et Kaga-Bandoro, dans le Nord, en sont les deux autres) de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA), en dehors du centre de commandement de Bangui, la capitale.
Quatre sites de déplacés sont implantés dans cette ville et ses environs, parmi lesquels figurent l’ex-base de la force française Sangaris, le site alternatif de la gendarmerie centrafricaine et l’aérodrome, à 14 kilomètres du centre-ville de Bambari.
"Depuis jeudi, le nombre de déplacés dans ces sites a augmenté", constate le général Joseph Zoundéko, chef d’état-major du FPRC, conséquence selon lui de trois jours de violences commises jusqu’à dimanche par l’Union pour la paix en Centrafrique (UPC), groupe armé formé essentiellement de combattants peuls et dirigé par Ali Darass, en représailles à l’assassinat d’un éleveur peul par des individus non identifiés mais soupçonnés par l’UPC d’appartenir aux milices chrétiennes anti-Balakas.
Ces violences ont causé plus d’une dizaine de morts, d’après un bilan établi par le général Zoundéko. "Il y a beaucoup de morts, le nombre exact n’est pas connu. Il y a aussi des dégâts matériels important, caractérisé par des destructions de maisons", a indiqué l’ex-responsable rebelle. "Pratiquement toute la population de la sortie sud de Bambari, à partir de PK10 jusqu’à peu près PK30, s’est enfuie et est allée chercher refuge dans ces sites. Le nombre est vraiment énorme. Or, depuis deux mois, la paix était revenue dans la ville et beaucoup de ceux qui avaient déserté leurs maisons avaient commencé à y retourner", déplore-t-il.
Ces violences ont causé plus d’une dizaine de morts, d’après un bilan établi par le général Zoundéko. "Il y a beaucoup de morts, le nombre exact n’est pas connu. Il y a aussi des dégâts matériels important, caractérisé par des destructions de maisons", a indiqué l’ex-responsable rebelle. "Pratiquement toute la population de la sortie sud de Bambari, à partir de PK10 jusqu’à peu près PK30, s’est enfuie et est allée chercher refuge dans ces sites. Le nombre est vraiment énorme. Or, depuis deux mois, la paix était revenue dans la ville et beaucoup de ceux qui avaient déserté leurs maisons avaient commencé à y retourner", déplore-t-il.
©JournalDeBangui & Legriot.info
09/03/2016
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